lundi 4 mars 2013

Le seigneur des anneaux : Le retour du roi

Pippin : Je ne croyais pas que ça finirait de cette manière.
Gandalf : Finir ? Non, le voyage ne s'achève pas ici. La mort n'est qu'un autre chemin qu'il nous faut tous prendre. Le rideau de pluie grisâtre de ce monde s'ouvrira et tout sera brillant comme l'argent. Alors, vous les verrez.
Pippin : Quoi, Gandalf ? Voir quoi ?
Gandalf : Les rivages blancs. Et, au-delà, la lointaine contrée verdoyante sous un fugace lever de soleil.

Le Seigneur des anneaux : Le retour du roi (The Lord of the rings : The return of the king en anglais) est un film américano-néo-zélandais réalisé par Peter Jackson en 2003.  Il est basé sur le livre de Tolkien du même nom, bien qu'il incorpore des éléments du livre précédent.  Il est aussi le troisième volet de la trilogie éponyme, après La communauté de l'anneau et Les deux tours.  Les acteurs principaux sont Elijah Wood, Sean Astin, Viggo Mortensen, Ian McKellen, Andy Serkis, Orlando Bloom, John Rhys-Davies, Billy Boyd et Dominic Monaghan.

Synopsis
Alors que Sauron lance ses armées à l'assaut de la Terre du Milieu, le magicien Gandalf et le roi Théoden réunissent leurs forces pour défendre la capitale du Gondor, Minas Tirith. Pendant ce temps, les hobbits Frodon Sacquet et Samsagace Gamegie traversent le Mordor guidés par Gollum pour aller détruire l'Anneau Unique à la montagne du Destin.

Quelques points pouvant être intéressants
Le retour du Roi est devenu l'un des films les plus rentables de l'histoire du cinéma. Avec des recettes à travers le monde estimées à plus de 1,119 milliard de dollars américains, il est en 2011 classé sixième dans la catégorie des films à plus forts revenus de toute l'histoire du cinéma. Il remporte les onze Oscars pour lesquels il avait été nommé, égalant les records de Titanic et de Ben-Hur.

Le roi des Morts est interprété par un acteur avec une prothèse, sa tête étant modifiée ensuite numériquement pour ressembler à un crâne. La Bouche de Sauron a quant à elle une bouche agrandie à 200 % pour obtenir un effet plus perturbant.

C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Ce film conclut la fin de l'une des meilleurs trilogies que l'Histoire du cinéma ait jamais connue.  On ne peut s'empêcher d'être un peu nostalgique en y pensant, car après les avoir tous écoutés (environ 11h en version longue...), on a l'impression de connaître réellement les personnages du Seigneur des anneaux.
 
Donc, c'est la même chose que dans les précédents : décors géniaux, prises de vue vraiment très belles (bien que surexploitation des panoramique et de plans d'ensemble), jeux d'acteurs à leur meilleur (sauf pour quelques personnages...), etc.  Néanmoins, la scène où ils commencent tous à rire fait réellement trop peur...
 
Bref, je vous le recommande, car il est excellent.

mercredi 20 février 2013

Sherlock Junior

"We've made a terrible mistake".
Sherlock Junior (Sherlock Jr. en anglais) est un film muet en noir et blanc réalisé par Buster Keaton en 1924.  Les acteurs principaux sont Buster Keaton, Kathryn McGuire, Ward Crane et Joe Keaton.

Synopsis
Suite à un vol survenu chez la fille qu'il aime, un projectionniste de cinéma s'endort sur son lieu de travail.  Commence alors une aventure rocambolesque où il est le plus grand détective de tous les temps : Sherlock Junior.
 
Quelques points pouvant être intéressants
Tous les trucages sont faits en une seule prise ou presque.  Keaton a dû réalisé tout un appareillage pour pouvoir créer l'illusion.
 
En 2000, l'Institut du Film Américain situait Sherlock Jr au 62e rang des films les plus drôles de tous les temps.

C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Ce film est clairement un chef d'oeuvre, je ne vois pas d'autres choses.  Bien que les critiques furent mitigées lors de sa sortie en 1924 et qu'il fut tenu à l'écart des meilleurs films à cause de sa brièveté, c'est l'un des films muets les plus importants de son oeuvre puisque ce qui frappe le plus dans ce moyen métrage, c'est la maîtrise phénoménale de Keaton en ce qui concerne les différents facettes du cinéma (trucages, gags-éclairs, etc.)  C'est aussi incroyable de voir comme les réalisateurs de films muets réussissent à pallier le manque de la parole sans pour autant diminuer la qualité du long-métrage.
 
Sérieusement, c'est un film mémorable et je vous conseille de le regarder (on le trouve aisément sur youtube), ne serait ce que pour la scène où il traverse l'écran.

mardi 12 février 2013

Monsters University (Bande annonce n°2)


"I'm gonna be a scarer".

Oh mon Dieu, ce film, je l'attends depuis des années et c'est merveilleux, il sort bientôt (c'est mon coeur d'enfant qui parle présentement).  Néanmoins, ma tête ne peut que se demander si ce film en vaudra réellement la peine.  Non, mais sérieusement, les studios semblent ne plus avoir d'idée et je ne peux que me poser la question suivante : vont-ils défigurer ce classique ?

Le premier film était excellent, mais je veux dire, vraiment excellent.  Il était drôle, touchant, bon pour toutes les tranches d'âge.  Par contre, les studios ont une manie de vouloir tout gâcher par des «remakes» ou des re-sortie 3D...
 
Néanmoins, je trouve que la bande annonce a l'air plutôt prometteuse et c'est avec joie que je vais aller le voir à sa sortie.

mercredi 6 février 2013

La monstrueuse parade

"I think she likes you - but he don't."
La monstrueuse parade (Freaks en anglais) est un film culte américain en noir et blanc réalisé par Tod Browning en 1932.  C'est une adaptation du roman Spurs de Clarence Aaron «Tod» Robbins.  Les acteurs principaux sont Wallace Ford, Leila Hyams, Olga Baclanova et Harry Earles.

Synopsis
L'histoire se déroule dans le cirque Tetrallini, dans les années '30.  Hans, un nain, est fiancé à Frieda, atteinte elle aussi du nanisme.  Par contre, un jour, il tombe sous le charme de Cléopâtre, la trapéziste.  Celle-ci s'amuse à ses dépends, aimant beaucoup qu'il lui offre de nombreux cadeaux, jusqu'au jour où elle découvre qu'il a hérité d'une grosse somme d'argent.  Là, ce qui n'était qu'un jeu se tranforme en plan machiavélique pour obtenir sa fortune.  Mais offenser un «freak», c'est les offenser tous et ça, Cléopâtre semble l'oublier...

Quelques points pouvant être intéressants
Film considéré comme «extrêmement dérangeant et choquant» de la part des censeurs britanniques, le drame Freaks sera interdit de diffusion en Angleterre pendant plus de 30 ans.

Le casting des phénomènes de foire de Freaks ont tous été dépêchés parmi une véritable foire aux monstres de l'époque. Ce sont de vrais artistes du cirque Barnum.

C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
La raison pour laquelle j'ai voulu écouté ce film, c'est parce que mon professeur d'Histoire de l'art avait dit que c'était assez bizarre (dans un assez mauvais sens à voir son visage).  Or, je l'ai trouvé, non pas bizarre, mais plutôt triste.  En autre parce que ce sont tous de vraies personnes qui jouent dans ce film, elles ne sont nullement retouchées par ordinateur ou maquillées et les gens dits «normaux» se moquent d'eux constamment (Hercules est particulièrement ignoble).  Bien entendu, c'est un film, alors c'est arrangé avec le réalisateur.  Par contre, je n'ai aucun mal à imaginer qu'ils doivent réellement subir ce genre de moqueries.
 
Ce film, c'est un chef d'oeuvre du cinéma reconnu trop tard et ayant causé le déclin du réalisateur.  C'est triste parce que la seule raison de cela, c'est à cause du «malaise» causé par la vue de gens dits «anormaux».  Pourtant, le scénario est très bien écrit, les dialogues sont réalistes, les acteurs jouent tous très bien, on nous montre que les «monstres» et les humains «normaux» peuvent vivre ensemble (Cléopâtre ne compte pas).  C'est sensible, touchant, un peu triste vers la fin, drôle...  Non, réellement, j'ai aimé ce film.  C'est un chef d'oeuvre, culte même, que je ne mettrais nullement dans la catégorie «horreur-épouvante».  Vraiment, un film à découvrir.

mardi 29 janvier 2013

Frankenweenie

"Science is not good or bad, Victor.
But it can be used both ways.
That is why you must always be careful."
Frankenweenie est un film d'animation américain en noir et blanc réalisé par Tim Burton en 2012.  Il s'agit d'une adaptation en long-métrage de Frankenweenie, un court-métrage réalisé par Burton en 1984.  Contrairement à la première version, tournée avec des acteurs, celle-ci s'avère être un film réalisé en stop-motion.  Les acteurs principaux sont Charlie Tahan (Victor), Martin Short (Bob/Nassor/Toshiaki/le père de Victor/M. Bergmeister), Michael Keaton (Frankenstein), Catherine O'Hara (Edgar/la fille bizarre/la mère de Victor/la prof de gym), Martin Landau (M. Rzykruski) et Winona Ryder (Elsa Van Helsing).
 
Synopsis
Victore Frankenstein n'a qu'un ami, Sparky, son chien, jusqu'au jour où ce dernier meurt dans un accident de voiture.  Totalement désespéré, ce n'est que lorsque son professeur de biologie leur explique qu'un corps mort réagit encore à l'électricité qu'il retrouve espoir.  Le soir même, il déterre son chien et entreprend la périlleuse aventure de ramener un mort à la vie.
 
Quelques points pouvant être intéressants
Il y a plusieurs références à d'autres icônes de l'horreur : Shelley la tortue ressemble à Gamera, M. Moustache se transforme en vampire/Dracula, Colosse le hamster est une momie, le rat d'Edgar devient un loup-garou et les singes des mers semblent sortis tout droit de L'étrange créature du Lac Noir (1954).  Par ailleurs, Persephone et ses mèches blanches sont une référence directe au film La fiancée de Frankenstein (1935), ainsi que la méthode pour faire revenir Sparky d'entre les morts.
 
Danny Elfman signe la musique du film. C'est la seizième collaboration entre le réalisateur et le compositeur (on ne change pas une recette gagnante).
 
L’un des personnages de Frankenweenie, «La fillette étrange», est directement inspirée du livre écrit et illustré par Tim Burton, La Triste Fin du petit enfant huître et autres histoires. Dans ce recueil de poèmes, cette petite fille, "Staring girl", a la particularité de regarder tout le monde fixement sans jamais cligner des yeux.
 
Frankenweenie est le premier film de Tim Burton depuis Big Fish (2003) dans lequel Johnny Depp n'apparaît pas. Même chose pour Helena Bonham Carter.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Frankenweenie est une oeuvre très personnelle, très importante pour Tim Burton et je respecte cela.  Par contre, on est loin des meilleurs Burton (La mariée cadavérique, L'étrange noël de M. Jack, etc.) : même s'il est bien raconté, le scénario est tout sauf original (c'est plusieurs scènes de différents grands classiques mises ensemble), puis la fin n'était pas satisfaisante à mon avis.
 
Par ailleurs, je m'attendais à ce que les personnages féminins aient plus d'importance : la mère est peu développée, la fille étrange (qui aurait pu être intéressante) n'a qu'un rôle minime et la petite voisine malheureuse est assez perturbante dans son genre, mais encore une fois, pas assez développée.  On s'intéresse surtout, mais surtout à Victor et son chien.  C'est bien, dans une certaine mesure, mais les personnages secondaires ont aussi leur importance et c'est l'un des grands défauts du film. 
 
Toutefois, il a quans même un charme qui lui est propre, comme tous les autres Burton : l'utilisation du stop motion et du noir et blanc rend l'esthétique du film différente de ce qu'on est habitué de regarder (bon point) et lui confère un aspect plus antique, renvoyant directement au court-métrage du même nom.  Les personnages sont parfois drôles, parfois bizarres, parfois franchement déprimants et parfois, ils nous donnent presque le goût de verser une larme (notamment avec la mort de Sparky).
 
De plus, il est très poétique dans sa manière d'aborder des thèmes comme la mort et la Science.
 
Bref, même si c'est bien raconté, je m'attendais à plus et je suis bien contente de ne pas être allée le voir au cinéma.  C'est bien, mais sans plus.  Au final, il ne me reste aucun sentiment de plaisir ou de déplaisir après avoir vu ce film et c'est dommage, car la magie de Tim Burton réside dans le fait de ne pas laisser indifférent le spectateur.  Dommage, il a vendu son âme à Disney (avec la fin que Frankenweenie a, y'a pas de doute là-dessus), il repose sur ses lauriers ces temps-ci.  Désormais, ses plus récents films ne sont plus ce qu'ils étaient.  Personnellement, je veux revoir ce qui a fait sa renommée, je veux revoir du VRAI Burton.
 
P.S. : j'adore le personnage de Rzykruski, il est tellement marrant.

jeudi 24 janvier 2013

Le Lorax

"I'm the Lorax, I speak for the trees."
Le Lorax (Dr. Seuss' The Lorax en anglais) est un film d'animation et un film musical américain réalisé par Chris Renaud et Kyle Balda.  Il est basé sur le livre pour enfant Le Lorax, écrit par Theodore Seuss Geisel, alias Dr. Seuss, en 1971.  Les acteurs principaux sont Danny DeVito (Le Lorax), Ed Helms (Once-Ler), Zac Effron (Ted Wiggins) et Taylor Swift (Audrey).

Synopsis
Afin de gagner le coeur d'Audrey, Ted va sortir pour la première fois de Thneedville, un monde artificiel sans végétation, pour trouver un arbre, le souhait le plus cher de sa douce.  Il rencontrera le Gash-pilleur, un vieil ermite aigri, et découvrira la légende du Lorax, une créature renfrognée, mais craquant qui lutte avec ardeur pour la protection de la nature.  Sans réellement le savoir, ceci changera le destin de Thneedville à tout jamais.

Quelques points pouvant être intéressants
Contrairement à ce que l'on pouvait voir dans l'histoire originale, le personnage du Gash-pilleur est bel et bien décrit comme un être humain dans le film. Dans l'ouvrage du Dr. Seuss, le personnage était dépeint comme un monstre, mais les scénaristes ont jugé que de cette manière, il n'était pas assez impliquant pour le spectateur. L'imposer comme un humain montre bien que tout ce qui arrive dans le film est lié à la nature humaine et la morale fonctionne de ce fait beaucoup mieux.

Le Lorax a déjà fait une petite apparition dans le film Détestable moi (2010). En effet, Illumination Entertainment a fait porter au personnage de Margo un t-shirt noir arborant le visage du Lorax, annonçant ainsi son prochain projet.

C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Ce que je reproche au film, c'est son scénario légèrement simplet sur les bords qui ne convient pas à divertir un large public, bien que je crois que la plupart des jeunes enfants adoreront (personnages fluos, arbres ressemblant à des sucettes poilues, des petits oursons mignons et innocents, etc.).  Bien que le message écologique tente de faire réagir la population et puisse planter une graine de conscience dans la tête des bambins, il est un peu trop voyant (dans le genre «Sauvons l'environnement !» en lettre majuscule, souligné et en gras pendant tout le long qu'il dure.  C'est lourd).  On dirait que les réalisateurs ont délaissé l'histoire au profit de la morale et c'est dommage, car Le Lorax a un potentiel.
 
Aussi, à plusieurs moments dans le film, moi, en tant que jeune adulte, je frôlais l'indigestion face à toutes ces couleurs vives, bien que ceci distingue le film de ses compétiteurs.  C'est simplement que trop, c'est trop, vous comprenez ?  Le Lorax est mignon avec sa moustache jaune moutarde, mais la ville artificielle de Thneedville est simplement la goutte qui fait déborder le vase (déjà que la forêt ressemble plus à une usine de bonbons fluos que d'une véritable forêt).
 
Ensuite, les chansons sont réellement mauvaises (surtout en français) et il y en a tout le temps.  Néanmoins, en anglais, c'est moins pire, je vous le jure.
 
Par contre, et ceci contredit une partie de ma critique, la morale du film est belle, bien que lourde.  C'est rare qu'un film d'animation s'intéresse autant à la planète sur laquelle nous vivons et c'est intéressant.  J'aime surtout la citation du Dr. Seuss à ce propos qu'ils ont mis à la fin du film.  De plus, les personnages sont attachants (je pense surtout au Lorax et au Gash-pilleur), bien que par moment exaspérants (là, je pense au petit ourson.  Il est tellement stupide).
 
Bref, un film intéressant, bien fait dans l'ensemble, en particulier si vous avez des enfants, mais ce n'est pas le meilleur film d'animation au monde.  Mais c'est mignon et touchant à quelques moments, ça vous fera sourire à coup sûr.

samedi 19 janvier 2013

Le Seigneur des anneaux : Les deux tours

« Et bien, c'est plus gai dans un cimetière... »
Le Seigneur des anneaux : Les deux tours (The Lord of the ring : The two towers en anglais) est un film du genre fantasy américano-néo-zélandais réalisé par Peter Jackson en 2002.  Il est basé sur le deuxième tombe du Seigneur des anneaux (1954).  Le film suit La Communauté de l'anneau et précède Le retour du roi.  Les acteurs principaux sont Elijah Wood, Sean Astin, Viggo Mortensen, Ian McKellen, John Rhys-Davies, Andy Sekis, Christopher Lee, Orlando Bloom, Billy Boyd et Dominic Monaghan
 
Sorti le 18 décembre 2002, il a reçu des critiques relativement positives en plus d'être le film le plus rentable de 2003 avec ses 924,7 millions de dollars de recettes au guichet (au cours de son premier jour de sortie, Les deux tours a rapporté 42 millions de dollars, ce qui est le double des recettes du premier film).
 
Synopsis
Suite à la mort tragique de Boromir et la disparition de Gandalf, le Communauté s'est scindée en trois : Frodon et Sam sont dans les collines d'Emyn Muil, Merry et Pippin sont prisonniers des Uruk-hai et Legolas, Gimli et Aragorn sont à leur poursuite, bien que cela les mènera plutôt vers le Rohan, le royaume assiégé de Theoden.  Les premiers se dirigent lentement, mais sûrement vers le Mordor, les deuxièmes rencontrent Sylvebarbe, gardien des arbres et représentant d'un ancien peuple végétal dont Saroumane a décimé la forêt, et les troisièmes aident le roi à défendre son royaume.
 
Quelques points pouvant être intéressants
Jackson a décidé d'utiliser les tours d'Orthanc et Barad-dûr, les deux tours du mal, bien que Tolkien n'ait jamais précisé desquelles il s'agissait.  Tolkien avait écrit que l'identité des tours restait ambiguë puisque le titre pouvait aussi bien faire référence à Orthanc et Barad-dûr (les deux tours en rapport avec l'ennemi), qu'à Minas Tirith et Barad-dûr (les deux tours les plus puissantes de chaque camp) ou à Orthanc et Cirith Ungol (les tours qui apparaissent dans les derniers passages des livres III et IV).
 
Le film reçoit un total de 65 prix et de 75 nominations à divers prix, parmi lesquels six nominations aux Oscars du cinéma pour deux statuettes au final.
 
Dans la scène où Aragorn croit que Pippin et Merry sont morts et qu'il donne un coup de pied sur un casque d'Uruk-hai, l'acteur qui l'incarne (Viggo Mortensen) s'est cassé un orteil.  Donc la douleur que vous voyez sur son visage par la suite est bien réelle.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Ces temps-ci, je commence trop souvent mes critiques par «Personnellement», alors je remplace ce mot par une longue phrase sans grande importance afin de ne pas trop répéter la même formule d'ouverture, mais qui explique pourquoi je ne dis pas «personnellement».
 
Bon, pour moi, Les deux tours est encore meilleur que le premier volet.  Alors que La Communauté de l'anneau mettait en place l'intrigue et tout et tout, on entre vraiment dans l'action avec le deuxième film.
 
De plus, comme c'est le cas pour tous les Seigneurs des anneaux, les panoramiques sont extraordinaires et ils sont bien choisis pour les scènes de combat.  J'adore particulièrement la Bataille d'Isengard avec les Ents qui illustre bien, à mon avis, la colère à l'état pur, bien que celle du Gouffre de Helm est excellente aussi, en plus d'être complètement épique.  Par contre, je déplore le fait que cette dernière dure vraiment, mais vraiment longtemps.  Un moment donné, même si elle est bien réalisée, une bataille reste une bataille.
 
Ensuite, je salue le talent des comédiens présents : Christopher Lee en Saroumane est tout simplement époustouflant, Andy Serkis en Gollum joue très bien (c'est un personnage généré par ordinateur très convaincant, bien qu'il ne batte pas King Kong et Davy Jones), etc.  Je ne peux pas tous les nommer sinon, cela serait trop long, mais retenez juste que la grande majorité des acteurs sont très crédibles.
 
Par ailleurs, j'aime beaucoup la touche humoristique que le réalisateur a inséré dans le film (ainsi que dans tous les autres).  Cela ne se voit que très peu dans la version théâtrale, mais dans la version longue (que je vous recommande de voir pour apprendre bien d'infos complémentaires), c'est beaucoup plus présent.  Donc, comme je l''ai dit un peu plus haut : regardez la version longue, elle vaut vraiment le coût.
 
Bref, merveilleux, magnifique, on en redemande !  Les deux tours est un film excellent qui mérite d'être vu, je vous le dis, puisque c'est l'un des meilleurs dans le genre fantasy.  Et en plus, dans la version longue, on revoit Boromir, alors je ne peux qu'aimer !  Excellent !