jeudi 18 octobre 2012

6e travail : Le maître

«L'Homme n'est pas un animal.
L'Homme ne fait pas partie du règne animal.»
Le maître (The Master en anglais) est un film dramatique américain réalisé par Paul Thomas Anderson en 2012.  Les acteurs principaux sont Joaquin Phoenix, Philip Seymour Hoffman et Amy Adams.
 
Synopsis
Freddie Quell est un vétéran de la Seconde Guerre mondiale, mais à la fin de la guerre, il ne va pas bien.  Le hasard lui fera rencontrer Lancaster Dodd, le leader de la Cause, qui souhaite l'aider à guérir.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
J'ai trouvé que c'était un film qui sortait de l'ordinaire, de notre zone de confort, et qui n'était pas très réjouissant en soi (ce qui est bien parfois).  Pas tout à fait un film commercial, quoi.  On ne sait pas trop à quoi s'attendre en le regardant en fait.  Par contre, pour le comprendre, il faut le suivre attentivement, car il est facile de se perdre et de ne plus savoir ce qui se passait exactement et pourquoi cela arrive.
 
Malgré le fait qu'il soit intéressant en son genre, j'ai trouvé qu'il avait des longueurs et que la fin finissait en queue de poisson. Il y aurait peut-être eu possibilité de couper environ une trentaine de minutes au film qui, je pense, étaient superflues puisque tout le long du film, on voit la thérapie de guérison de Quell (Phoenix) par Dodd, un vrai charlatan qui croit pouvoir guérir des maladies attrapées dans des vies antérieures.  L'ancien vétéran de guerre est supposément atteint d'un trouble post-traumatique, mais le fait est qu'il a servi sur un bateau de ravitaillement pendant la guerre nous incite plutôt à croire qu'il est mentalement instable (ce qu'on peut remarqué dans diverses occasions à travers le film).
 
Le film a un casting intéressant, ils sont tous très bons.  Par contre, je ne sais pas pourquoi, mais ce film m'a perturbé.  Vous savez, il y a des films qui vous remettent brutalement en question et c'est pour le mieux.  Lui, c'est pareil, mais je ne suis pas sûre que ce soit «pour le mieux».  En fait, je ne suis sûre de rien en pensant à ce film.
 
Bref, comme vous pouvez le voir, je suis en pleine période de questionnement face à ce film.  Peut-être qu'un jour, je vais avoir un déclic dans ma tête qui me permettra de prendre position, mais pour le moment, je pense que le film est simplement bien puisque je l'ai trouvé long.
 
Et pour finir, cinq éléments du langage cinématographique...
1. Des plans moyens.  Il y avait beaucoup, je trouve.
2. Un travelling avant.  J'ai remarqué un léger travelling avant dans la scène du désert.
3. Des plans rapprochés épaules. Comme pour les plans moyens, il y en avait beaucoup.
4. Des vues en amorce.  Beaucoup de vues en amorce qui rendait l'image intéressante.
5. Un plan séquence. Lorsque Freddie marche en direction du bateau, il y a un superbe plan-séquence qui focus sur Freddie, puis sur le bateau.

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