mardi 29 janvier 2013

Frankenweenie

"Science is not good or bad, Victor.
But it can be used both ways.
That is why you must always be careful."
Frankenweenie est un film d'animation américain en noir et blanc réalisé par Tim Burton en 2012.  Il s'agit d'une adaptation en long-métrage de Frankenweenie, un court-métrage réalisé par Burton en 1984.  Contrairement à la première version, tournée avec des acteurs, celle-ci s'avère être un film réalisé en stop-motion.  Les acteurs principaux sont Charlie Tahan (Victor), Martin Short (Bob/Nassor/Toshiaki/le père de Victor/M. Bergmeister), Michael Keaton (Frankenstein), Catherine O'Hara (Edgar/la fille bizarre/la mère de Victor/la prof de gym), Martin Landau (M. Rzykruski) et Winona Ryder (Elsa Van Helsing).
 
Synopsis
Victore Frankenstein n'a qu'un ami, Sparky, son chien, jusqu'au jour où ce dernier meurt dans un accident de voiture.  Totalement désespéré, ce n'est que lorsque son professeur de biologie leur explique qu'un corps mort réagit encore à l'électricité qu'il retrouve espoir.  Le soir même, il déterre son chien et entreprend la périlleuse aventure de ramener un mort à la vie.
 
Quelques points pouvant être intéressants
Il y a plusieurs références à d'autres icônes de l'horreur : Shelley la tortue ressemble à Gamera, M. Moustache se transforme en vampire/Dracula, Colosse le hamster est une momie, le rat d'Edgar devient un loup-garou et les singes des mers semblent sortis tout droit de L'étrange créature du Lac Noir (1954).  Par ailleurs, Persephone et ses mèches blanches sont une référence directe au film La fiancée de Frankenstein (1935), ainsi que la méthode pour faire revenir Sparky d'entre les morts.
 
Danny Elfman signe la musique du film. C'est la seizième collaboration entre le réalisateur et le compositeur (on ne change pas une recette gagnante).
 
L’un des personnages de Frankenweenie, «La fillette étrange», est directement inspirée du livre écrit et illustré par Tim Burton, La Triste Fin du petit enfant huître et autres histoires. Dans ce recueil de poèmes, cette petite fille, "Staring girl", a la particularité de regarder tout le monde fixement sans jamais cligner des yeux.
 
Frankenweenie est le premier film de Tim Burton depuis Big Fish (2003) dans lequel Johnny Depp n'apparaît pas. Même chose pour Helena Bonham Carter.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Frankenweenie est une oeuvre très personnelle, très importante pour Tim Burton et je respecte cela.  Par contre, on est loin des meilleurs Burton (La mariée cadavérique, L'étrange noël de M. Jack, etc.) : même s'il est bien raconté, le scénario est tout sauf original (c'est plusieurs scènes de différents grands classiques mises ensemble), puis la fin n'était pas satisfaisante à mon avis.
 
Par ailleurs, je m'attendais à ce que les personnages féminins aient plus d'importance : la mère est peu développée, la fille étrange (qui aurait pu être intéressante) n'a qu'un rôle minime et la petite voisine malheureuse est assez perturbante dans son genre, mais encore une fois, pas assez développée.  On s'intéresse surtout, mais surtout à Victor et son chien.  C'est bien, dans une certaine mesure, mais les personnages secondaires ont aussi leur importance et c'est l'un des grands défauts du film. 
 
Toutefois, il a quans même un charme qui lui est propre, comme tous les autres Burton : l'utilisation du stop motion et du noir et blanc rend l'esthétique du film différente de ce qu'on est habitué de regarder (bon point) et lui confère un aspect plus antique, renvoyant directement au court-métrage du même nom.  Les personnages sont parfois drôles, parfois bizarres, parfois franchement déprimants et parfois, ils nous donnent presque le goût de verser une larme (notamment avec la mort de Sparky).
 
De plus, il est très poétique dans sa manière d'aborder des thèmes comme la mort et la Science.
 
Bref, même si c'est bien raconté, je m'attendais à plus et je suis bien contente de ne pas être allée le voir au cinéma.  C'est bien, mais sans plus.  Au final, il ne me reste aucun sentiment de plaisir ou de déplaisir après avoir vu ce film et c'est dommage, car la magie de Tim Burton réside dans le fait de ne pas laisser indifférent le spectateur.  Dommage, il a vendu son âme à Disney (avec la fin que Frankenweenie a, y'a pas de doute là-dessus), il repose sur ses lauriers ces temps-ci.  Désormais, ses plus récents films ne sont plus ce qu'ils étaient.  Personnellement, je veux revoir ce qui a fait sa renommée, je veux revoir du VRAI Burton.
 
P.S. : j'adore le personnage de Rzykruski, il est tellement marrant.

jeudi 24 janvier 2013

Le Lorax

"I'm the Lorax, I speak for the trees."
Le Lorax (Dr. Seuss' The Lorax en anglais) est un film d'animation et un film musical américain réalisé par Chris Renaud et Kyle Balda.  Il est basé sur le livre pour enfant Le Lorax, écrit par Theodore Seuss Geisel, alias Dr. Seuss, en 1971.  Les acteurs principaux sont Danny DeVito (Le Lorax), Ed Helms (Once-Ler), Zac Effron (Ted Wiggins) et Taylor Swift (Audrey).

Synopsis
Afin de gagner le coeur d'Audrey, Ted va sortir pour la première fois de Thneedville, un monde artificiel sans végétation, pour trouver un arbre, le souhait le plus cher de sa douce.  Il rencontrera le Gash-pilleur, un vieil ermite aigri, et découvrira la légende du Lorax, une créature renfrognée, mais craquant qui lutte avec ardeur pour la protection de la nature.  Sans réellement le savoir, ceci changera le destin de Thneedville à tout jamais.

Quelques points pouvant être intéressants
Contrairement à ce que l'on pouvait voir dans l'histoire originale, le personnage du Gash-pilleur est bel et bien décrit comme un être humain dans le film. Dans l'ouvrage du Dr. Seuss, le personnage était dépeint comme un monstre, mais les scénaristes ont jugé que de cette manière, il n'était pas assez impliquant pour le spectateur. L'imposer comme un humain montre bien que tout ce qui arrive dans le film est lié à la nature humaine et la morale fonctionne de ce fait beaucoup mieux.

Le Lorax a déjà fait une petite apparition dans le film Détestable moi (2010). En effet, Illumination Entertainment a fait porter au personnage de Margo un t-shirt noir arborant le visage du Lorax, annonçant ainsi son prochain projet.

C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Ce que je reproche au film, c'est son scénario légèrement simplet sur les bords qui ne convient pas à divertir un large public, bien que je crois que la plupart des jeunes enfants adoreront (personnages fluos, arbres ressemblant à des sucettes poilues, des petits oursons mignons et innocents, etc.).  Bien que le message écologique tente de faire réagir la population et puisse planter une graine de conscience dans la tête des bambins, il est un peu trop voyant (dans le genre «Sauvons l'environnement !» en lettre majuscule, souligné et en gras pendant tout le long qu'il dure.  C'est lourd).  On dirait que les réalisateurs ont délaissé l'histoire au profit de la morale et c'est dommage, car Le Lorax a un potentiel.
 
Aussi, à plusieurs moments dans le film, moi, en tant que jeune adulte, je frôlais l'indigestion face à toutes ces couleurs vives, bien que ceci distingue le film de ses compétiteurs.  C'est simplement que trop, c'est trop, vous comprenez ?  Le Lorax est mignon avec sa moustache jaune moutarde, mais la ville artificielle de Thneedville est simplement la goutte qui fait déborder le vase (déjà que la forêt ressemble plus à une usine de bonbons fluos que d'une véritable forêt).
 
Ensuite, les chansons sont réellement mauvaises (surtout en français) et il y en a tout le temps.  Néanmoins, en anglais, c'est moins pire, je vous le jure.
 
Par contre, et ceci contredit une partie de ma critique, la morale du film est belle, bien que lourde.  C'est rare qu'un film d'animation s'intéresse autant à la planète sur laquelle nous vivons et c'est intéressant.  J'aime surtout la citation du Dr. Seuss à ce propos qu'ils ont mis à la fin du film.  De plus, les personnages sont attachants (je pense surtout au Lorax et au Gash-pilleur), bien que par moment exaspérants (là, je pense au petit ourson.  Il est tellement stupide).
 
Bref, un film intéressant, bien fait dans l'ensemble, en particulier si vous avez des enfants, mais ce n'est pas le meilleur film d'animation au monde.  Mais c'est mignon et touchant à quelques moments, ça vous fera sourire à coup sûr.

samedi 19 janvier 2013

Le Seigneur des anneaux : Les deux tours

« Et bien, c'est plus gai dans un cimetière... »
Le Seigneur des anneaux : Les deux tours (The Lord of the ring : The two towers en anglais) est un film du genre fantasy américano-néo-zélandais réalisé par Peter Jackson en 2002.  Il est basé sur le deuxième tombe du Seigneur des anneaux (1954).  Le film suit La Communauté de l'anneau et précède Le retour du roi.  Les acteurs principaux sont Elijah Wood, Sean Astin, Viggo Mortensen, Ian McKellen, John Rhys-Davies, Andy Sekis, Christopher Lee, Orlando Bloom, Billy Boyd et Dominic Monaghan
 
Sorti le 18 décembre 2002, il a reçu des critiques relativement positives en plus d'être le film le plus rentable de 2003 avec ses 924,7 millions de dollars de recettes au guichet (au cours de son premier jour de sortie, Les deux tours a rapporté 42 millions de dollars, ce qui est le double des recettes du premier film).
 
Synopsis
Suite à la mort tragique de Boromir et la disparition de Gandalf, le Communauté s'est scindée en trois : Frodon et Sam sont dans les collines d'Emyn Muil, Merry et Pippin sont prisonniers des Uruk-hai et Legolas, Gimli et Aragorn sont à leur poursuite, bien que cela les mènera plutôt vers le Rohan, le royaume assiégé de Theoden.  Les premiers se dirigent lentement, mais sûrement vers le Mordor, les deuxièmes rencontrent Sylvebarbe, gardien des arbres et représentant d'un ancien peuple végétal dont Saroumane a décimé la forêt, et les troisièmes aident le roi à défendre son royaume.
 
Quelques points pouvant être intéressants
Jackson a décidé d'utiliser les tours d'Orthanc et Barad-dûr, les deux tours du mal, bien que Tolkien n'ait jamais précisé desquelles il s'agissait.  Tolkien avait écrit que l'identité des tours restait ambiguë puisque le titre pouvait aussi bien faire référence à Orthanc et Barad-dûr (les deux tours en rapport avec l'ennemi), qu'à Minas Tirith et Barad-dûr (les deux tours les plus puissantes de chaque camp) ou à Orthanc et Cirith Ungol (les tours qui apparaissent dans les derniers passages des livres III et IV).
 
Le film reçoit un total de 65 prix et de 75 nominations à divers prix, parmi lesquels six nominations aux Oscars du cinéma pour deux statuettes au final.
 
Dans la scène où Aragorn croit que Pippin et Merry sont morts et qu'il donne un coup de pied sur un casque d'Uruk-hai, l'acteur qui l'incarne (Viggo Mortensen) s'est cassé un orteil.  Donc la douleur que vous voyez sur son visage par la suite est bien réelle.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Ces temps-ci, je commence trop souvent mes critiques par «Personnellement», alors je remplace ce mot par une longue phrase sans grande importance afin de ne pas trop répéter la même formule d'ouverture, mais qui explique pourquoi je ne dis pas «personnellement».
 
Bon, pour moi, Les deux tours est encore meilleur que le premier volet.  Alors que La Communauté de l'anneau mettait en place l'intrigue et tout et tout, on entre vraiment dans l'action avec le deuxième film.
 
De plus, comme c'est le cas pour tous les Seigneurs des anneaux, les panoramiques sont extraordinaires et ils sont bien choisis pour les scènes de combat.  J'adore particulièrement la Bataille d'Isengard avec les Ents qui illustre bien, à mon avis, la colère à l'état pur, bien que celle du Gouffre de Helm est excellente aussi, en plus d'être complètement épique.  Par contre, je déplore le fait que cette dernière dure vraiment, mais vraiment longtemps.  Un moment donné, même si elle est bien réalisée, une bataille reste une bataille.
 
Ensuite, je salue le talent des comédiens présents : Christopher Lee en Saroumane est tout simplement époustouflant, Andy Serkis en Gollum joue très bien (c'est un personnage généré par ordinateur très convaincant, bien qu'il ne batte pas King Kong et Davy Jones), etc.  Je ne peux pas tous les nommer sinon, cela serait trop long, mais retenez juste que la grande majorité des acteurs sont très crédibles.
 
Par ailleurs, j'aime beaucoup la touche humoristique que le réalisateur a inséré dans le film (ainsi que dans tous les autres).  Cela ne se voit que très peu dans la version théâtrale, mais dans la version longue (que je vous recommande de voir pour apprendre bien d'infos complémentaires), c'est beaucoup plus présent.  Donc, comme je l''ai dit un peu plus haut : regardez la version longue, elle vaut vraiment le coût.
 
Bref, merveilleux, magnifique, on en redemande !  Les deux tours est un film excellent qui mérite d'être vu, je vous le dis, puisque c'est l'un des meilleurs dans le genre fantasy.  Et en plus, dans la version longue, on revoit Boromir, alors je ne peux qu'aimer !  Excellent !

mercredi 16 janvier 2013

Rebelle

«Désolé, je ne parle pas l'ours.»
Rebelle (Brave en anglais) est un film d'animation américain réalisé par Mark Andrews en 2012.  Les acteurs principaux sont Kelly Macdonald (Merida), Billy Connolly (le roi Fergus) et Emma Thompson (la reine Elinor).
 
Synopsis
Merida est la fille du roi d'Écosse, ce qui implique qu'elle doit se comporter comme une princesse (ce que sa mère s'évertue de lui montrer).  Par contre, elle est une fille impétueuse qui préfère tirer à l'arc au lieu de se plier à ses devoirs.  À la suite d'une dispute avec sa mère, elle va faire un choix désespéré pour tenter de changer sa mère, mais cela tourne à la catastrophe.  Pour remettre les choses en ordre, elle va devoir faire bien des sacrifices.
 
Quelques points pouvant être intéressants
Le générique de fin rend hommage à Steve Jobs.
 
Kelly MacDonald, Robbie Coltrane, Emma Thompson et Julie Walters sont respectivement Helena Serdaigle (la Dame Grise), Rubeus Hagrid, Sybille Trewlaney et Molly Weasley dans Harry Potter.
 
Concernant ce long-métrage, il y a eu plusieurs tentatives d'analyses filmiques à l'égard du féminisme.  Nous pouvons notamment penser à l'hebdomadaire Elle dit du film qu'il est «un conte de fées moderne et féministe ![7]».  Par contre, d'autres voix s'élèvent pour dénoncer la position anti-féministe du film.  Par exemple, Paul Rigouste[8] essaye de montrer que le film possède une vision patriarcale désuète où la jeune fille serait punie pour avoir voulu s'émanciper.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
C'est tellement un bon film d'animation !
 
Les graphiques sont magnifiques (les paysages écossais sont de toute beauté !), l'histoire est bien construite (pas trop de longueurs, pas trop d'ellipses floues et injustifiées, etc.), il y a de l'émotion...je pourrais continuer longtemps comme ça.
 
À première vue, Brave pourrait sembler enfantin pour un adulte, mais dès le départ, on réalise que ce n'est pas le cas.  Bon, vers le milieu, cela devient un peu plus pour enfant, je vous l'accorde, mais le film se reprend bien à ce niveau avec la fin poignante et remplie d'émotions.
 
Par contre, je déplore le fait que les personnages un peu plus secondaires ne soient pas plus approfondis.  Pour tout dire, ils sont un peu fades et par moment, franchement ridicules.  C'est dommage, mais je peux comprendre pourquoi : après tout, c'est l'histoire de Merida et (par extension) de sa mère, pas celle des trois autres chefs de clan.
 
Ah, et aussi, le grand méchant de l'histoire est...un ours.  Ne vous attendez pas à pleins d'actions et de mauvais tours réalisés par un serviteur qui aurait été humilié par Fergus ou quelque chose dans le genre.  Je le répète : l'antagoniste de Merida est un ours...Mor'du.
 
 
Bref, un film d'animation magnifique, vraiment excellent, que je vous conseille de voir.  Personnellement, je l'ai même acheté et je n'achète que les films que je suis sûre de réécouter.

vendredi 11 janvier 2013

Avatar

«Je te vois.»
Avatar est un film de science-fiction américain réalisé par James Cameron en 2009.  Les acteurs principaux sont Sam Worthington, Zoë Saldaña, Sigourney Weaver, Michelle Rodriguez et Giovanni Ribisi.
 
Synopsis
Pandora, 2154.  Les Na'vis habitent dans un gigantesque arbre qui se trouve à être juste au-dessus d'un énorme gisement d'Unobtainium.  Tentant de négocier avec eux avec que le colonel décide de déclencher une guerre, le programme Avatar est mis en place.  Celui-ci consiste à créer, à partir de gênes humains, un corps de Na'vi.  Jake Sully, un marine paraplégique est envoyé sur cette planète à la place de son frère jumeau décédé tragiquement peu de temps avant, ayant des gènes identiques à ce dernier.  Mais rapidement, via son avatar, il va devoir choisir son camp.  L'enjeu : le destin de la planète.
 
Quelques points pouvant être intéressants
Ce film est l’un des plus coûteux de toute l’histoire du cinéma, mais son succès public fulgurant lui a permis de dégager des bénéfices après seulement dix jours d’exploitation, puis de récolter plus de 2,73 milliards de dollars américains de recettes (enregistrées au 13 avril 2010) : le film est ainsi le cinquième film à passer la barre symbolique du milliard de dollars de recettes et le premier film à atteindre les 2 milliards.
 
Il devient, après seulement six semaines d’exploitation, le plus gros succès de l’histoire du cinéma, battant Titanic (1,84 milliard de dollars), également réalisé par James Cameron.
 
Devant le succès instané d'Avatar, Cameron annonce qu’une trilogie est déjà prévue.
 
La conception d’Avatar a débuté en 1994, mais la technologie nécessaire pour réaliser son film n'était pas encore disponible.  Ce n'est que 10 ans plus tard (en 2005) que le travail reprend.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Personnellement, je pense que ce film, passant déjà à l'Histoire grâce à ses recettes, deviendra culte au niveau visuel, au niveau de son esthétique.  Pourquoi ?  Parce que James Cameron a mis le paquet de ce côté-là et a fait un choix judicieux en décidant d'attendre avant de commencer la réalisation du long-métrage (les effets spéciaux ne sont plus ce qu'ils étaient en 1994).  Je pense notamment aux décors, aux costumes, aux Na'vis, etc.  Tout transpire le perfectionniste et je me permet de me répéter : au plan visuel, ce film est un chef-d'oeuvre.
 
Par contre, si j'enlève cet aspect, le film est faible, même très faible puisque le scénario n'est aucunement original à la base, ayant été maintes fois repris auparavant.  Pensons notamment à Pocahontas qui possède une histoire très semblable (John Smith = Jake Sully, Pocahontas = Neytiry, etc.)  Dans le fond, l'histoire est la même, bien qu'Avatar se déroule dans un univers futuriste. 
 
Par ailleurs, je ne sais pas si faire une suite est une bonne chose puisque j'ai peur que cela gâche un peu, essoufle la force qui réside dans Avatar.  Plusieurs «suites» de films n'étaient pas à la hauteur de celui qui avait fait leur succès (Bambi II, par exemple).  Néanmoins, je n'oublie pas celles qui ont fait mieux ou presque que l'original : The Dark Knight (avec le Joker), Toy Story 3, STAR WARS V (!!), etc.  En tout cas, nous verrons bien en temps et lieux.
 
Bref, un superbe film au niveau visuel, de l'univers créé par Cameron, mais ne vous attendez à un scénario qui sort de l'ordinaire.

lundi 7 janvier 2013

De père en flic

« Si tu me dis que je manque de viande,
je t'arrache la tête. »
De père en flic (aussi connu sous le nom de Father ans guns à l'international) est une comédie policière québécoise réalisée par Émile Gaudreault en 2009.  Les acteurs principaux sont Louis-José Houde, Michel Côté et Rémy Girard.

Synopsis
À la suite d'une opération policière, un agent double se fait enlever par une gang de motards criminels.  La chance pour savoir où se trouve le prisonnier est de réussir à faire parler l'avocat du chef du crime organisé, mais celui-ci doit aller dans le bois afin d'effectuer une thérapie de groupe père-fils.  Jacques et Marc Laroche sont envoyés sur place afin de remplir cette mission.  Ils sont tout indiqués pour celle-ci puisqu'en plus d'être policiers et père et fils, ils se détestent.

Quelques points pouvant être intéressants
Sony pictures a racheté les droits d'auteur pour en faire un remake hollywoodien après sa sortie.

De père en flic (2009) est le plus grand succès de langue française de tous les temps au Québec et au Canada !

C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Personnellement, je ne peux m'empêcher de rire à chaque fois que je vois ce film, ne serait-ce que parce que la tête de Louis-José Houde est mémorable.
 
Pourquoi il est excellent ?  Parce que premièrement, les thèmes abordés dans ce film sont vus sous différents angles, chacun d'eux rapportés une relation père-fils différente pendant la thérapie.  Par exemple, Marc considère sa relation avec son paternel, Jacques, totalement inégale et croit que c'est cela pour toute les relations parents-enfants, comparant même les pères avec des « talibans ».  De son côté, Jacques pense que tous les fils sont des êtres extrêmement gâtés et que leur génération est une bande de femmes qu'il faut toujours écouter.  De voir comment chaque personne peut percevoir sa propre relation avec son fils/père est intéressant.
 
Deuxièmement, l'histoire est bonne.  C'est une petite comédie policière relativement simple, mais en plus d'être drôle (de mon point de vue du moins), elle est très bien réalisée, bien qu'il y ait de petits faux-raccords de temps en temps.  Il n'y a pas trop d'ellipses flous, de zones d'ombre gênantes, les personnages sont plus profonds que moi-père-méchant et fils-moi-victime ou vice-versa.  On développe quand même assez bien certains côtés de la personnalité des protagonistes.
 
Je ne considère pas ce films comme étant un chef-d'oeuvre, loin de là.  Par contre, c'est un bon divertissement que je vous recommande si vous voulez rire (ou sourire, au moins).  Bien sûr, c'est en « québécois », donc les Français peuvent avoir certaines difficultés à comprendre les références/blagues/accents, mais je crois qu'ils peuvent passer un bon moment quand même.

mardi 1 janvier 2013

Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir

« Épatante cette fille ! Ou j'la démolis, ou j'tombe amoureux !
C'est tout l'un ou tout l'autre ! »
Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir (Star Wars, episode IV : A new hope en anglais) est un film de science-fiction américain réalisé par George Lucas en 1977.  Il est le premier des neufs films produits par la suite (une prélogie entre 1999 et 2004, puis une troisième trilogie dont le premier film devra sortir en 2015).  Les acteurs principaux sont Mark Hamill, Harrison Ford et Carrie Fisher.

Lucas a, à de nombreuses occasions, fait un nouveau montage du film, avec de temps en temps des changements significatifs. Les versions les plus importantes sont l'édition spéciale de 1997 et la version DVD de 2004, qui ont modifié les effets générés par ordinateur, altéré quelques dialogues et ajouté des scènes.  On pense notamment à la fameuse «discussion» entre Greedo et Han Solo qui a été modifiée, au grand damn des fans des premières heures, d'où le slogan "Han Solo shot first".

Synopsis
Voici le prologue du film :

« Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine....

C'est une époque de guerre civile. À bord de vaisseaux spatiaux opérant à partir d'une base cachée, les Rebelles ont remporté leur première victoire sur le maléfique Empire galactique.

Au cours de la bataille, des espions rebelles ont réussi à dérober les plans secrets de l'arme absolue de l'Empire : l'Étoile de la mort, une station spatiale blindée dotée d'un armement assez puissant pour annihiler une planète tout entière.

Poursuivie par les sbires sinistres de l'Empire, la princesse Leia file vers sa base dans son vaisseau cosmique, porteuse des plans volés à l'ennemi qui pourront sauver son peuple et restaurer la liberté dans la galaxie...»

Quelques points pouvant être intéressants
La sortie de Star Wars a été un événement majeur pour son usage des effets spéciaux, le scénario étant à la fois un film fantastique et de science-fiction. Star Wars est à la fois l'un des plus gros succés commercial et l'un des films les plus influents de tous les temps. Produit avec un budget de 11 millions de dollar et terminé le 25 mai 1977, le film en rapportera 460 millions aux États-Unis et 337 millions à l'étranger, surpassant ainsi à l'époque Les dents de la mer comme le film le plus rentable de tous les temps. Parmi les nombreux prix qu'il a reçu, on peut citer les 10 nominations aux Oscars (dont 7 remportés), ainsi que les nominations incluant le meilleur second rôle pour Alec Guinness et la meilleure photo.

Le tournage fut véritablement éprouvant pour George Lucas : en effet entre les conflits avec le directeur de la photographie qui ne respectait pas ses consignes, le refus de l'équipe de tournage anglaise de faire des heures supplémentaires, l'inondation du lac asséché tunisien qui devait servir de décor alors qu'il n'y avait pas plu depuis quarante ans, les pressions de la Fox qui ne croyait pas du tout au film... Lucas finit par se faire hospitaliser pour surmenage et fut dégoûté de la réalisation pour un bon moment (ce qui explique qu'il ait confié la caméra à d'autres réalisateurs pour les épisodes V et VI).

Quelques différences dans la version française sont devenus des erreurs de tailles, par exemple, lorsque Luke et Obi-Wan sont dans la demeure de ce dernier, Luke dit : « You did the clone wars? », traduit dans la version française par « Vous avez fait la guerre noire ? », ce qui n'a aucun sens par rapport à la suite de la saga.

C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Étant une fan de Star Wars depuis mon tout jeune âge, je ne peux qu'aimer ce film.  Sérieusement, pour moi, il est extraordinaire, tout comme les deux qui le suivent (je préfère la trilogie avec Luke et Han à la prélogie).
 
Ce film avait à l'époque pour force de nous proposer des personnages charismatiques et mémorables, et je dois dire que malgré les années, ceci constitue toujours l'une des forces principales du film.  On pense notamment à notre trio favori : Luke (l'enfant un peu naïf sur les bords), la princesse Leïa (la femme qui a du caractère) et le fabuleux Han Solo (l'anti-héros au coeur tendre).
 
Ce premier film nous emmène littéralement dans le feu de l'action, les personnages et le monde intergalactique supervisé par George Lucas nous submerge immédiatement. C'est bluffant de voir un tel monde imaginaire où le moindre objet est devenu culte, la guerre des étoiles est bien un chef d'œuvre de science-fiction avec, bien sûr, quelques défauts (mais que serait un film sans défaut ?). Néanmoins, bien que cela ne soit pas le meilleur de tous, il en demeure complètement époustouflant, épique et mémorable à souhait. Le parfait démarrage pour une trilogie exceptionnelle, devenue l'une des meilleures du septième art.
 
Certes, ayant été réalisé en 1977, le film a un peu mal vieilli (les effets spéciaux, bien qu'innovateurs à cette époque, sont plutôt archaïques si on les compare à maintenant).  Par contre, on ne peut pas dire qu'il est mauvais puisqu'en plus d'apporter une foule de trucs nouveaux, il jette les bases d'une des plus grandes sagas (cultes) de l'histoire du cinéma.  Oui, George Lucas a surpris tout le monde et c'est pour cela que l'on va probablement encore en parler dans 10, 20, 30 ans.  Et puis Un nouvel espoir, sans être mon épisode préféré, reste indispensable.  Donc, personnellement, je dis « Chef-d'oeuvre ! »