jeudi 27 septembre 2012

3e travail : Le chat du rabbin

«Mais c'est ridicule.  Avec le carbone 14, on peut
prouver scientifiquement que le monde existe
depuis des milliards d'années. »
 
Le chat du rabbin est un film d'animation français réalisé par Joann Sfar et Antoine Delesveaux en 2011.  Il s'agit d'une adaptation cinématographique des tomes 1, 2 et 5 de la BD du même nom.  Les acteurs principaux sont François Morel (le chat), Hafsia Herzi (Zlabia) et Maurice Bénichou (le rabbin).
 
Synopsis
Alger, 1920.  Le chat mène une vie normale jusqu'au jour où il mange le perroquet familial.  Il se met dès lors à parler et bouleverse les croyances de gens autour de lui.  Mais un jour, le rabbin reçoit une lettre de Paris lui intimant de prendre part à une dictée française.  Le chat, voulant l'aider, invoque l'Éternel, mais celui-ci, en échange, perd le don de la parole.  Ne pouvant plus communiquer, son seul ami devient un peintre russe juif en quête d'un Jérusalem peuplé de Juifs noirs.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
J'ai trouvé ce film...différent.  Que ce soit par les graphiques ou le scénario, il y a quelque chose de différent.  Par contre, c'est bien réalisé et c'est ce que j'ai aimé.
 
Ce film, c'est une belle critique de notre monde contemporain et des religions.  Et ce qui fait que ce n'est pas vexant pour l'une d'elles, c'est que toutes les vérités sont sortis de la bouche d'un chat.  Si cela avait sorti de la bouche d'un rabbin ou d'un prêtre par exemple, cela aurait plus difficile.  Après tout, un chat peut tout dire !  De plus, il y a un beau petit clin d'oeil à Tintin qui fait sourire tous ceux qui ont lu Tintin au Congo.  Mais je n'en dis pas plus...
 
La chose par contre qui m'a déçu le plus a été la fin.  J'aime bien parfois les fins ouvertes, mais là, ce n'en est même pas une : c'est une fin abrupte qui ne pourrait même pas être considérée comme une fin !
 
Bref, un film bien avec des dialogues savoureux, mais une fin médiocre.
 
P.S. : le chat a un petit air à la Kuzco (le lama dans Un empereur nouveau genre) qui m'a fait sourire.  À vous de voir si vous partagez mon opinion.
 
Et pour finir, un petit élément du langage cinématographique...
Tout au long du film, les scènes sont souvent filmées en plongée, par exemple pour lorsque le rabbin et le chat marchent ensemble dans les rues d'Alger.  Elle est aussi souvent utilisée lorsque le chat est le plus important dans une scène, un peu comme si un humain le regardait.  Cela devient presqu'un «overhead shot» par moment.

mercredi 26 septembre 2012

L'Indestructible

« Ils m'appelaient monsieur verre... »
L'Indestructible (Unbreakable en anglais) est un thriller de super-héros américain réalisé en 2000 par M. Night Shyamalan.  Les acteurs principaux sont Bruce Willis et Samuel L. Jackson.
 
Synopsis
David Dunn, un gardien de sécurité, est le seul survivant d'un accident ferroviaire.  À la grande surprise de tous, il s'en sort sans une égratignure et, entrant en pleine crise d'identité, ceci le mènera à rencontrer Elijah Price, un homme misanthrope atteinte d'ostéogénèse imparfaite.
 
Faits pouvant être intéressants
M. Night Shyamalan fait une apparition en tant que dealer de drogues au stade de football dans lequel travaille David (joué par Bruce Willis)
 
Les initials de David Dunn sont identiques, tout comme plusieurs super-héros américains.
 
James Newton Howard, le compositeur de la musique de ce film, collabore à nouveau avec le réalisateur pour la deuxième fois.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Le dernier film de super-héros que j'ai vu avant celui-ci, c'était Green Lantern et, bien que j'apprécie ce héros dans les «comics», il n'était pas terrible (rien à voir avec les Batman de Nolan ou bien les Avengers).  Heureusement pour moi, je n'ai pas perdu foi en les super-héros puisque ce film est une merveille.  Peut-être pas un chef-d'oeuvre, certes, mais une merveille.
 
J'ai été étonnée par la prestation et la performance de Bruce Willis sur ce coup.  Depuis que je suis toute petite, je ne peux m'enlever de la tête qu'il est un «monsieur muscle», mais là, avec ça, je le vois enfin différemment (oui, comme vous pouvez le constater, je n'étais vraiment pas une fan de cet acteur avant Unbreakable, bien que je ne le sois pas encore).
 
Quant à Samuel L. Jackson, je suis tout aussi contente de son jeu d'acteur.  Avant de voir ce film, j'avais vu les Star Wars (dans lesquel il joue Mace Windu), Jurassic Park et même tous les longs-métrages où il joue le rôle de Nick Fury (Thor, Avengers, Captain America, etc.), donc je savais qu'il était un bon acteur.  On peut ajouter Unbreakable à sa liste de bons coups désormais.
 
De plus, ce qui fait la beauté de ce long-métrage, c'est son côté atypique des films de super-héros (le réalisteur réinvente un peu le genre) qui, malgré la présence de surnaturel, reste tout de même très réaliste. Et puis, la fin est totalement imprévisble et c'est ce que j'aime par-dessus tout.
 
Par contre, j'ai eu un peu de misère avec Joseph, le fils de David.  Je ne sais pas pourquoi, mais il m'horripilait, c'est incroyable !  Par ailleurs, je regrette la lenteur de certaines scènes.
 
Bref, un film très bien qui mérite d'être vu.  Pas aussi bon que certains films de M. Night Shyamalan, mais on passe tout de même un bon moment.

dimanche 23 septembre 2012

2e rapport d'observation : Harvey Milk

« Si une balle devait traverser mon cerveau,
laissez-la briser aussi toutes les portes de placard. »
Harvey Milk (Milk en anglais) est un film biographique et dramatique américain réalisé par Gus Van Sant en 2008.  Ce film porte sur la vie de Harvey Milk, le premier homme politique américain ouvertement gay militant pour les droits des homosexuels dans les années 1970.  Les acteurs principaux sont Sean Penn, Josh Brolin, Emile Hirsh et James Franco.
 
Il est sorti aux États-Unis la veille du 30e anniversaire de l'assassinat du maire George Moscone et de Harvey Milk.
 
Synopsis
Biographie de la vie de Harvey Milk jusqu'à son assassinat avec le maire George Moscone le 27 novembre 1978 par Dan White.
 
Travail
Split screen : [1:16:21] Cliff téléphone a plusieurs personnes et l'écran se divise pour tous les montrer.
Règle des tiers : [15:51] Milk parle dans un micro.
 
Utilisation des points de force : [24:40] Milk contre la Machine.
 
Entrée de champ : [1:26:48] Milk entre dans le hall d'un lieu et y rencontre Dan.
 
Sortie de champ : [1:28:38] Milk s'en va alors que Dan lui parle toujours.
 
Champ-contre-champ : [20:53] Milk parle avec un gay.
 
Hors-champ : [28:14] Milk parle à un auditoire que nous ne voyons pas.
 
Profondeur de champ : [36:21] Milk a perdu pour la 3e fois sa campagne et un gars lui parle.
 
Plan séquence : [1:25:22] Milk parle avec son petit ami, puis à son ex.
 
Plan de grand ensemble : [9:18]  On voit le Golden Gates et la ville de très loin.
 
Plan d'ensemble : [8:31] On voit une route avec des voitures de loin.
 
Plan moyen : [15:51] Milk parle à des gens.
 
Plan américain : [25:48] Harvey parle un gay riche.
 
Plan rapproché taille : [26:33] Milk essaie un complet.
 
Plan rapproché épaule : [25:39] Milk parle à un riche de côté.
 
Gros plan : [6:09] Milk et Scott sont sur le point de s'embrasser.
 
Très gros plan : [6:12] On voit l'œil d'Harvey.
 
Plan subjectif : Il n'y en a pas.
 
Amorce : [17:15] On voit Harvey et Scott parler devant un miroir.
 
Vue en plongée : [44:44] Milk parle devant un auditoire hétéro composé d'hommes.
 
Vue en contre-plongée : [8:17] Milk et Scott dans une voiture.
 
Overhead shot : Il n'y en a pas.
 
Panoramique horizontal : [13:33] Milk entre dans un magasin.
 
Panoramique vertical : [5:53] Milk et Scott descende des escaliers.
 
Travelling avant : [16:14] Bagarre entre policiers et gays.
 
Travelling arrière : [11:16] Milk et Scott s'embrassent devant leur magasin.
 
Travelling vertical : Il n'y en a pas.
 
Travelling latéral : [45:16] Filme un quartier à partir d'une voiture probablement.
 
Travelling circulaire : Il n'y en a pas.
 
Zoom avant : [45:30] Dan White fait une entrevue à la télévision.
 
Zoom arrière : [13:00] Milk entre dans un magasin.
 
Caméra épaule : [45:16] Filme un quartier à partir d'une voiture probablement.
 
Portrait : Il n'y en a pas.
 
Espace devant un sujet en mouvement : [28:46] Harvey s'avance vers Scott.
 
Effet de reflet : [17:54] On filme Harvey dans un sifflet.
 
Effet de portail : [35:50] Anita Briant parle à la télévision.
 
Effet d'interdépendance : [8:31] Milk et Scott dans une voiture.
 
Critique
Tout à fait merveilleux !  Un chef-d'œuvre !  Un film à voir !
Non, mais sérieusement, j'ai adoré ce film qui retrace la vie d'un grand homme.  J'aime aussi le fait que ce soit un film où des gays ne s'excusent pas de l'être.  De plus, je souligne (encore une fois) le fait que Sean Penn a joué son rôle à la perfection, mais pas simplement lui : tous ceux qui ont participé à ce film.  Chapeau !
Je sais que, jusqu'à présent, je n'ai que des éloges, mais c'est tout simplement parce que je ne peux rien lui reprocher à part peut-être de trop être axé sur sa vie privée et moins sur son combat.  Mais bon, ce n'est pas trop grave.
Le film a un scénario de toute beauté, il n'y a que très peu de longueurs, l'utilisation de flash back avec la fin tragique connue dès le départ et l'enregistrement du testament sont bien maitrisées et des innovations de mise en scène telle que la vilaine leader homophobe (Anita Briant.  Une vraie peste) qui n'apparait qu'à travers des images de l'époque donne du crédit au récit et surtout de l'importance au personnage et donc et à la lutte contre elle.
En écoutant le film, on s'identifie, d'une certaine façon, à Milk, on lui donne tout notre soutien.  On veut qu'il réussisse et la fin est...saisissante, bouleversante, renversante.
Bref, je ne resterai pas longtemps là à tenter de vous expliquer pourquoi ce film sensationnel, mais c'est un chef-d'œuvre du cinéma américain tout simplement.

mardi 18 septembre 2012

Le Hobbit (bande annonce)



« Far Over the Misty Mountains Cold,
To Dungeons Deep and Caverns Old,
The Pines were Roaring on The Heights,
The Winds were Moaning in the Night,
The Fire was Red, it Flaming Spread,
The Trees Like Torches Blazed with Light.»

Un autre film que je meurs d'envie de voir : Bilbo le Hobbit.  C'est juste trop malade : mon enfance a été bercée par les films (non, pas les livres, ce n'est pas vraiment ça que mes parents me lisaient le soir) du Seigneur des anneaux (aussi Star Wars, mais je reviendrai sur mon amour dans un autre article) et voilà que Peter Jackson, le réalisateur, en sort une préquelle.  Je capote !
 
J'ai lu le livre il y a deux ans environ et, bien que le livre ait des longueurs, il est génial, on nage dans le génie de Tolkien.  Par contre, j'ai hâte de voir comment ils vont s'arranger pour la trilogie puisque le livre est tout de même plus petit qu'un seul tome du Seigneur des anneaux.  Mais bon, on verra ça en temps et lieux.

De plus, c'est Martin Freeman qui joue le rôle de Bilbo et, pour l'avoir vu joué dans la série Sherlock (bien que je ne juge pas un film là-dessus), je pense qu'il sera tout à fait capable de le jouer à la perfection.  D'ailleurs, on a qu'à regarder la bande annonce pour le voir !  En plus, la musique qui vient avec la bande annonce me donne encore plus le goût d'aller le regarder au cinéma.

Bref, un film très attendu.

Pour voir la critique, cliquez ici.

dimanche 16 septembre 2012

1er rapport d'observation : Le fabuleux destin d'Amélie Poulain

« Monsieur, quand le doigt montre le ciel,
l’imbécile regarde le doigt. »
Le fabuleux destin d'Amélie Poulain est un film français réalisé par Jean-Pierre Jeunet en 2001.  C'est une comédie romantique mettant en vedette Audrey Tautou, Mathieu Kassovitz et Isabelle Nanty.  Il est l'un des plus gros succès mondiaux pour un film venant de la France.
Synopsis
C'est l'histoire d'Amélie Poulain, une jeune fille native de Montmartre, en France.  N'ayant jamais eu de relations avec les autres enfants, elle grandit isolé.  Par contre, sa petite vie va basculer le jour où la princesse Diana meurt dans un accident de la route.  Elle trouve alors une petite boîte ayant appartenu à un jeune garçon dans les années '50.  Elle le retrouve et face à l'émotion qu'il a en regardant sa boîte rouillée, elle se met en tête de devenir l'ange gardien des gens autour d'elle.
Travail
Split screen : [1:09:03] Amélie cuisine et un «split screen» apparait lorsqu'elle pense à l'homme qu'elle aime et ce qu'elle voudrait qu'il fasse.
Règle des tiers : [1:48:50] Amélie arrache pleins de feuilles de son mur dans son appartement. On peut voir que, sur les feuilles, il est écrit : «Où & quand ?»
Utilisation des points de forces : [03:08] La jeune Amélie mange des fraises accrochées sur le bout de ses petits doigts.
Entrée de champ : [1:36:06] Gina, la serveuse, va voir Nino pour prendre sa commande.
Sortie de champ : [1:36:12] La serveuse, Gina, sort du champ de la caméra en commandant un café pour Nino.
Champ-contre-champ : [16:30] Amélie et Madeleine Wallace parle ensemble au sujet de Dominique Bretodeau.
Hors-champ : [1:00:33] Joseph jette un bref regard vers sa gauche, mais la caméra ne montre pas ce qu'il regarde.
Profondeur de champ : [46:11] On voit Amélie sortir et Georgette est assis, mais tout ça, la caméra le film de loin.  Néanmoins, tout est clair, rien n'est flou.
Plan séquence : [41:10] Nino court dans la gare après un monsieur inconnu, puis Amélie ramasse un de ses sacs qu'il a fait tombé.  Cette séquence dure une vingtaine de secondes, mais elle est complexe puisque les personnages courent, Nino enfourche sa motocyclette, etc.
Plan de grand ensemble : [13:38] On voit la ville de loin.
Plan d'ensemble : [00:42] On voit un quartier où il n'y a aucun passant, juste une mouche.
Plan moyen : [3:47] Le père d'Amélie sort de la piscine et la caméra cadre le personnage en entier.  Il est une partie du décor.
Plan américain : [12:50] On voit Amélie dans sa cuisine et la caméra cadre le personnage à la mi-cuisse.
Plan rapproché taille : [1:48:50] Amélie arrache pleins de feuilles de son mur dans son appartement. On peut voir que, sur les feuilles, il est écrit : «Où & quand ?»
Plan rapproché épaule : [11:43] Amélie est au cinéma et elle regarde attentivement l'écran avant de se tourner vers les spectateurs.
Gros plan : [58:17] Raymond Dufayel essaye d'ouvrir sa porte de salle de bain.
Très gros plan (insert) : [58:50] On voit les souliers en très gros plan de Raymond Dufayel.
Plan subjectif : [1:24:30] On voit ce que Raymond Dufayel voit.
Vue en amorce : [20:24] «L'homme de verre» apporte des verres à Amélie et celle-ci est floue, alors qu'elle est en avant-plan.  Le réalisateur a fait en sorte que l'on voit mieux le vieil homme dans cette scène.
Vue en plongée : [13:03] Amélie regarde «l'homme de verre» dans son appartement un peu plus bas que le sien.  Il apparait donc en plongée.
Vue en contre-plongée : [6:07] Le poisson rouge de la jeune Amélie est suicidaire et saute en-dehors de son bocal.  Elle se met à crier et la caméra la filme d'en-dessous.
Overhead shot : [41:55] Amélie regarde un album photo pendant que la caméra filme au-dessus de sa tête.
Plan fixe : [00:44] La caméra ne bouge pas en filmant le quartier.
Panoramique vertical : [3:51] Le père d'Amélie décolle du papier peint de sur le mur et la caméra suit son mouvement pour ensuite retourner remonter aussitôt.
Panoramique horizontal : [24:58] Georgette fait payer un client et la caméra se tourne vers la gauche.
Traveling avant : [57:37] Amélie est dans son lit et la caméra avance doucement vers elle.
Travelling arrière : [58:23] La porte de salle de bain de Raymond Dufayel ouvre enfin et la caméra recule.
Travelling vertical : [58:52] On voit Raymond Dufayel ouvre son magasin et la caméra effectue alors un travelling vertical.
Travelling latéral : [11:43] Amélie dit qu'elle aime regarder le visage des spectateurs lorsqu'elle est au cinéma et la caméra bouge vers la gauche pour qu'on puisse nous aussi les voir.
Travelling circulaire : [12:43] On apprend qu'Amélie aime faire des ricochets et la caméra la filme en train de le faire avec un beau travelling circulaire.
Zoom avant : Il n'y en a pas.
Zoom arrière : Il n'y en a pas.
Caméra épaule : [35:18] Amélie aide un aveugle à traverser la rue à la course (et aussi à travers la ville jusqu'au métro) et la caméra les suit, mais elle n'est pas stable.  On a l'impression de courir avec les personnages.
Et finalement, qu'est-ce que tu en as pensé ?
Très sérieusement, c'est un film à voir une fois dans sa vie et je ne pèse même pas mes mots.  Bien sûr, certaines personnes n'aiment pas les films français, mais il est différent des autres.
Premièrement, le film est léger, une vraie petite douceur, et contrairement à ce qu'on pourrait croire, le romantisme n'est pas au premier plan.  Enfin, si, mais ce n'est pas comme dans les films américains.
Deuxièmement, Audrey Tautou est merveilleuse dans ce film dans le rôle de la jeune fille timide.  Merveilleuse !  D'ailleurs, parlons-en de son personnage.  Amélie est quelqu'un d'adorable, de fascinante.  Elle vous tirera au moins un sourire en coin, c'est sûr et certain, puisqu'Amélie Poulain, c'est l'ar de voir l'extraordinaire dans des choses ordinaires.  Sans nous donner nécessairement une morale, le film nous fait réfléchir.
Troisièment, la musique est franchement excellente.  Composée par Yan Tiersen, vous en avez probablement déjà entendu une (par exemple, la Comptine d'un autre été : l'après-midi).
Alors, en conclusion, film à voir puisqu'il est excellent.  J'ai rien à ajouter.

vendredi 14 septembre 2012

La dernière marche

« Tu es un fils de Dieu.»

La dernière marche (Dead man walking en anglais) est un film dramatique américain réalisé par Tim Robbins en 1995.  C'est une adaptation cinématographique du roman du même nom écrit par sœur Helen Préjean.
Synopsis
C'est l'histoire de sœur Helen Préjean, qui donne sa vie pour aider les plus démunis.  Un jour, elle reçoit une lettre de Matthew Poncelet, un meurtrier condamné à mort.  De fil en aiguille, elle tentera de le sauver, puis par la suite, qu'il reconnaisse ses fautes avant d'entrer dans le royaume de Dieu.
Quelques points pouvant être intéressants
Le personnage de Matthew Poncelet est inspiré de deux personnes condamnés à mort dans le roman de sœur Helen, soit Patrick Sonnier er Robert Willy.
Susan Sarandon, la femme du réalisateur, a obtenu l'Oscar de la Meilleur actrice pour son interprétation dans le film.
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Les films qui s'attaquent à des sujets controversés feront toujours partis de mes préférés.  D'abord parce qu'ils dénoncent ou nous montrent un point de vue sur la question, ensuite puisqu'on dirait que ça finit toujours par être un superbe film.
Bon pour commencer ma critique, je vais commencer avec les acteurs.  Je n'ai qu'un mot : excellent !  Sean Penn dans le rôle du criminel nazi endurci, on y croit.  Sérieusement, c'est un acteur qui ne cessera de m'étonner, en particulier à cause de sa capacité à interpréter des rôles complètement différents et à la perfection (par exemple, son rôle dans le film Harvey Milk).  De plus, Susan Sarandon dans le rôle de soeur Helen, c'est incroyable à quel point elle est excellente.  Oui, je sais, je ne taris pas d'éloges sur ces deux comédiens, mais sérieusement, chapeau !
Aussi, l'histoire, qui s'apparente parfois plus au documentaire qu'à un film, est vraie, réaliste et même si le sujet est lourd, Tim Robbins réussit à ne pas tomber dans le mélodrame.  Les scènes finales resteront à jamais graver dans ma mémoire, à côté de celles de Titanic, de James Cameron.  Oh mon Dieu, merveilleux !
De plus, l'amitié qui se tisse entre deux personnages que, je dois dire, tout oppose est saisissante et merveilleuse.  On ne s'en lasse pas.  On écoute ce film et même si on devine la fin, on ne veut pas y croire, mais en même temps, si puisque Tim Robbins ne veut pas ou presque pas nous faire ressentir de l'affection et un sentiment d'identification avec Matthew en nous repassant à des moments clés le meurtre des victimes.
Bref, un film totalement excellent qui mérite d'être vu.  Je vous avertis tout de suite : s'apporter des mouchoirs si vous êtes sensibles.

jeudi 13 septembre 2012

Le réveil des gardiens (bande annonce)


 

Oh mon Dieu, s'il y a bien un film dont j'attends la sortie avec impatience, c'est bien celui-ci (oui, même si je suis rendue vieille, j'aime toujours autant les films d'animation).

Sorti tout droit des studios Dreamworks, ce film va mettre en scène les cinq légendes de mon enfance, c'est-à-dire le père Noël, le lapin de Pâques, la fée des dents, Jack Frost et la marchand de sable. Le but de leur collaboration : vaincre un maléfique personnage tout de noir vêtu qui se fait appeler Pitch.

Ok, je l'avoue, l'intrigue a l'air très enfantine à première vue. Par contre, si les créateurs nous donnent un aussi bon film que Dragons (How to train your dragon en anglais), cela risque d'être vraiment génial (pour ceux qui l'ont aimé en tout cas) ! En plus, les personnages sont vraiment bien faits et, je dois l'admettre, j'ai un faible pour le père Noël russe. Manque plus que la vodka, pardi !

Bref, je ne sais pas si je suis la seule personne de mon âge (mais je ne pense pas) qui a hâte qu'il soit à l'affiche, mais au mois de novembre, je sais que je prends congé pour aller le voir. :)

ÉTAT : VU

J'avais dit que j'allais le voir, c'est maintenant chose faite.  Et comme je l'avais prédit, il était TRÈS bon et TRÈS bien fait.  Les graphiques étaient superbes.

Pour voir ce que j'en ai pensé, mais version plus longue, c'est ici.

lundi 10 septembre 2012

Hunger Games

« Joyeux Hunger Games et puisse
le sort vous être favorable ! »

Hunger Games (The Hunger Games) est une film de science-fiction américain en couleur réalisé par Gary Ross en 2012.  Il s'agit d'une adaptation cinématographique du roman éponyme de Suzanne Collins.  Les acteurs principaux sont Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson et Liam Hemsworth.

Synopsis
Depuis soixante-quatorze années, suite à la rébellion des districts, le Capitole, régnant sur ce qui a jadis été l'Amérique du nord, envoie une fille et un garçon se battre aux Hunger Games.  En tout, vingt-quatre participants s'affrontent dans le but d'être le seul survivant.  Cette année, les deux tributs du district 12 sont Peeta Mellark et Katniss Everdeen, une jeune fille de 16 ans qui a pris la place de sa petite sœur pour la sauver d'une mort certaine.

Quelques points pouvant être intéressants
Il y a deux bandes-sonores : celle composée par James Newton Howard (la meilleure !), que l'on entend en majeur partie dans le film, et une intitulée Song from District 12 & Beyond fait par divers artistes.
Suzanne Collins, l'auteur de la trilogie à succès Hunger Games, a écrit le scénario avec Gary Ross et Billy Ray.
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Selon moi, il y a 5 bonnes raisons d'aller voir le film :
1. Pour la bande sonore qui est tout simplement excellente.
2. Pour les acteurs qui interprètent à merveille leur rôle.
3. Pour avoir lu la trilogie au complet, je peux vous dire que Gary Ross a réussi à écrire un scénario restant fidèle au roman.
4. Pour les métaphores sur notre société et notre manière de vivre (la fascination qu'exerce sur nous la violence, l'importance du paraitre, l'anéantissement de toute forme de rébellion, etc.)
5. Parce que c'est un film qui convient à toutes les tranches d'âge (quoique c'est peut-être un peu violent pour les jeunes enfants) et qui peut vous faire réfléchir.

Voilà pour les bons côtés.

Par contre, ce que je pourrais reprocher à ce film, c'est le temps qu'il faut pour arriver à l'action.  Dans le livre, c'est correct, mais dans une adaptation cinématographique, certaines scènes auraient pu être coupées au montage pour faire place à quelque chose de plus important.  Par exemple, le réalisateur aurait pu mettre de l'emphase sur le président Snow qui joue un rôle clé dans les deux autres romans.  Là, on ne sait pas vraiment qui il est (excepté son nom et son titre), pourquoi il est comme ça.  Le seul moment où on en apprend un peu, c'est lorsqu'il discute avec Seneca Crane (le haut juge).  Pourtant, c'est un personnage assez complexe qui aurait mérité d'être exploité plus en profondeur.

Néanmoins, excepté cela, c'est un très bon film qui mérite d'être vu au moins une fois.

samedi 8 septembre 2012

Au revoir, Lénine !


«Bon appétit, et merci
d’avoir choisi Burger King.»
 
Au revoir, Lénine ! (Goodbye, Lenin ! en anglais) est un film «comicodramatique» allemand en couleur réalisé par Wolfgang Becker en 2003.  Les acteurs principaux sont Daniel Brühl, Katrin Sass et Chulpan Khamatova.

Synopsis
Le mur de Berlin tombe lorsque la mère d’Alex, une Berlinoise de l’est, est dans le coma à la suite d’un infarctus.  Celle-ci est une militante engagée dans la cause du socialiste et une idéaliste de surcroît.  Afin de lui éviter l’énorme choc de voir son monde disparu (ce qui causerait sa mort à coup sûr), son fils s’efforcede faire revivre, à l’intérieur de leur minuscule appartement, la RDA.  Une tâche d’autant plus dur quand lorsque le capitalisme envahit les rues.

Quelques points pouvant être intéressants
Ce film a été un véritable succès en Allemagne, autant à l’est qu’à l’ouest (6 000 000 d’entrées), et a reçu de nombreuses distinctions, dont celui du meilleur film allemand.

Il s’appuie sur un contexte historique, soit la chute du mur de Berlin (petit cours d’histoire express, le mur de Berlin a été construit pendant la Guerre froide pour empêcher les habitants de la RDA de s’enfuir en RFA).

C’est bien beau tout ça, mais qu’est-ce que tu en as pensé ?
En lisant la pochette, on s’attend un peu à voir une comédie dramatique à l’américaine.  Pourtant, il n’en est rien et j’ai été agréablement surprise par ce film.

Premièrement, le réalisateur a présenté l’ex-République démocratique d’Allemagne (RDA) comme une société utopique très imparfaite et même regrettée par beaucoup.  C’était un pari très risqué.  Puisque je baigne depuis toujours dans le capitalisme, assurément, que je le veuille ou pas, le communisme me parait étrange, différent dû au monde dans lequel j'ai grandi.  Néanmoins, en orientant son point du vue sur la vie des habitants au lieu des dirigeants, Wolfgang Becker a réalisé un film empli de vérité et de simplicité.  On nous montre simplement un autre mode de vie, sans prétention. 

Deuxièmement, le réalisateur nous montre une facette de la réunification moins abordée : la découverte du capitalisme par les communistes.  Pour des gens qui ont vécu 40 ans sous le régime communiste, cela a dû être très difficile de s'adapter, à l'instar des plus jeunes.  C'est tout simplement merveilleux et en même temps, triste de voir la souffrance de certains personnages face à cela (on pense notamment à la mère d'Alex).

Troisièmement, ce long-métrage ne comporte pas une farandole d'effets spéciaux servant à éblouir le spectateur.  Non, ce qui fait la réussite de ce film, c'est sa subtilité et sa sobriété, son
emprunt
d'ironie, de tendresse et aussi de nostalgie.  De plus, il aborde des sujets aussi sérieux que touchants : de la politique à l'amour d'une mère. L'histoire est sympathique, plutôt recherchée et ce film prend parfois aux tripes, tant les émotions des personnages sont perceptibles !

Bref, un film à voir, ne serait-ce que pour en apprendre plus sur l'Allemagne lors de la chute du mur de Berlin.  Et si vous n'aimez pas trop l'histoire, eh bien, louez-le simplement parce qu'il est très bien fait.

jeudi 6 septembre 2012

Batman (1989)


« N'as-tu jamais dansé avec
le diable au clair de lune ? »
Batman (également Batman en anglais) est un film de super-héros américain en couleur réalisé par Tim Burton en 1989.  Les acteurs principaux sont Michael Keaton, Jack Nicholson et Kim Basinger.

Synopsis
Déguisé en clown, celui qui se fait désormais appelé le Joker est résolu à prendre le contrôle de Gotham City et à se venger de Batman.  Par contre, ce dernier n’a pas dit son dernier mot.  Après tout, c’est une question de vengeance.  Mais qui tuera l’autre en premier ?

Quelques points pouvant être intéressants
La bande sonore du film a été composée par le grand Danny Elfman.  C’était la 3e fois que le compositeur et le réalisateur de Beetlejuice travaillaient ensemble.
Ce film a remporté plus de 400 millions de dollars.

Vu le succès de ce film, trois suites ont vu le jour : Batman, le défi (réalisé par Tim Burton en 1992), Batman forever et Batman & Robin (respectivement sorti en 1995 et en 1997 et réalisés par Joel Schumacher).

Michael Keaton et Jack Nicholson sont tous deux dans le classement 100 héros et méchants établi par l'American Film Institute en 2003.

Le film a obtenu l'Oscar de la meilleure direction artistique en 1990.


C’est bien beau tout ça, mais qu’est-ce que tu en as pensé ?
En lisant certaines critiques à propos de ce film avant de le voir, plusieurs lui reprochaient d’avoir pris un coup de vieux (gadgets, dialogues, effet spéciaux, etc.) en le comparant à la trilogie de Christopher Nolan (trois films sortis entre 2005 et 2012).  Par contre, je ne suis pas tout à fait d’accord.

Oui, bien entendu, Nolan a fait un bon travail et si l’on compare les deux versions, celle de Burton a l’air bien fade.  Néanmoins, le réalisateur de Beetlejuice a un souci du détail incroyable quant à la qualité et le soin de ses décors.  Premièrement, il a très bien rendu l’atmosphère de Gotham city, une ville assez corrompue.  Deuxièmement, la Batmobile a beaucoup de classe (je trouve même qu’elle est mieux que celle de Nolan, mais ce n’est qu’une question de goût) et troisièmement, les costumes sont tout simplement géniaux.

De plus, le choix des acteurs est excellent.  On pense notamment à la performance de Jack Nicholson dans le rôle du Joker.  Charismatique, rigolo, clownesque, malin…il a toutes les qualités du vilain.  Quant à Michael Keaton, il était très bon.  Moins charismatique que Christian Bale (le nouveau Batman des films de Nolan), mais on y croit à son rôle de milliardaire timide.

Cependant, seul petit bémol : Burton a un peu trop focalisé sur la relation Vicky/Bruce, zappant du même coup l’enfance de Batman après la mort de ses parents.  Sans vouloir en dire trop, le réalisateur a fait vivre le justicier masqué à travers cette journaliste.  J’aime le jeu de Kim Bassinger, mais je ne pense pas qu’elle était absolument indispensable au film.

Bref, malgré le fait que le film pourrait s’appeler Le Joker tant celui-ci monopolise l’attention (ce que j’ai aimé puisque j’adore le jeu de Nicholson) ou même Comment Vicky Vale commença à sortir avec Bruce Wayne, la musique est superbe, le film a un casting de rêve et le Batman est un savant mélange de l’univers des comics et de Tim Burton.  C’est un long-métrage à voir puisqu’il est très bien.

Le saviez-vous ?
Michael E. Uslan, le producteur de ce film, a aussi produit tous les autres long-métrages de l’univers de Batman, incluant ceux de Christopher Nolan.