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« Monsieur, quand le doigt montre le ciel,
l’imbécile regarde le doigt. » |
Le
fabuleux destin d'Amélie Poulain est un film français
réalisé par Jean-Pierre Jeunet en 2001.
C'est une comédie romantique mettant en vedette Audrey Tautou, Mathieu
Kassovitz et Isabelle Nanty. Il est l'un
des plus gros succès mondiaux pour un film venant de la France.
Synopsis
C'est
l'histoire d'Amélie Poulain, une jeune fille native de Montmartre, en
France. N'ayant jamais eu de relations
avec les autres enfants, elle grandit isolé.
Par contre, sa petite vie va basculer le jour où la princesse Diana
meurt dans un accident de la route. Elle
trouve alors une petite boîte ayant appartenu à un jeune garçon dans les années
'50. Elle le retrouve et face à
l'émotion qu'il a en regardant sa boîte rouillée, elle se met en tête de
devenir l'ange gardien des gens autour d'elle.
Travail
Split
screen : [1:09:03] Amélie
cuisine et un «split screen» apparait lorsqu'elle pense à l'homme qu'elle aime
et ce qu'elle voudrait qu'il fasse.
Règle
des tiers : [1:48:50] Amélie
arrache pleins de feuilles de son mur dans son appartement. On peut voir que,
sur les feuilles, il est écrit : «Où & quand ?»
Utilisation
des points de forces : [03:08] La jeune Amélie mange des fraises accrochées sur le bout de ses petits
doigts.
Entrée
de champ : [1:36:06] Gina,
la serveuse, va voir Nino pour prendre sa commande.
Sortie
de champ : [1:36:12] La
serveuse, Gina, sort du champ de la caméra en commandant un café pour Nino.
Champ-contre-champ
: [16:30] Amélie et Madeleine Wallace
parle ensemble au sujet de Dominique Bretodeau.
Hors-champ
: [1:00:33] Joseph jette un bref regard
vers sa gauche, mais la caméra ne montre pas ce qu'il regarde.
Profondeur
de champ : [46:11] On
voit Amélie sortir et Georgette est assis, mais tout ça, la caméra le film de
loin. Néanmoins, tout est clair, rien n'est
flou.
Plan
séquence : [41:10] Nino
court dans la gare après un monsieur inconnu, puis Amélie ramasse un de ses
sacs qu'il a fait tombé. Cette séquence
dure une vingtaine de secondes, mais elle est complexe puisque les personnages
courent, Nino enfourche sa motocyclette, etc.
Plan
de grand ensemble : [13:38] On voit la ville de loin.
Plan
d'ensemble : [00:42] On
voit un quartier où il n'y a aucun passant, juste une mouche.
Plan
moyen : [3:47] Le
père d'Amélie sort de la piscine et la caméra cadre le personnage en entier. Il est une partie du décor.
Plan
américain : [12:50] On
voit Amélie dans sa cuisine et la caméra cadre le personnage à la mi-cuisse.
Plan
rapproché taille : [1:48:50] Amélie arrache pleins de feuilles de son mur dans son appartement. On
peut voir que, sur les feuilles, il est écrit : «Où & quand ?»
Plan
rapproché épaule : [11:43] Amélie est au cinéma et elle regarde attentivement l'écran avant de se
tourner vers les spectateurs.
Gros
plan
: [58:17] Raymond Dufayel essaye d'ouvrir
sa porte de salle de bain.
Très
gros plan (insert) : [58:50] On voit les souliers en très gros plan de Raymond Dufayel.
Plan
subjectif : [1:24:30] On
voit ce que Raymond Dufayel voit.
Vue
en amorce : [20:24] «L'homme
de verre» apporte des verres à Amélie et celle-ci est floue, alors qu'elle est
en avant-plan. Le réalisateur a fait en
sorte que l'on voit mieux le vieil homme dans cette scène.
Vue
en plongée : [13:03] Amélie
regarde «l'homme de verre» dans son appartement un peu plus bas que le
sien. Il apparait donc en plongée.
Vue
en contre-plongée : [6:07] Le poisson rouge de la jeune Amélie est suicidaire et saute en-dehors
de son bocal. Elle se met à crier et la
caméra la filme d'en-dessous.
Overhead
shot
: [41:55] Amélie regarde un album photo
pendant que la caméra filme au-dessus de sa tête.
Plan
fixe
: [00:44] La caméra ne bouge pas en
filmant le quartier.
Panoramique
vertical : [3:51] Le
père d'Amélie décolle du papier peint de sur le mur et la caméra suit son
mouvement pour ensuite retourner remonter aussitôt.
Panoramique
horizontal : [24:58] Georgette
fait payer un client et la caméra se tourne vers la gauche.
Traveling
avant : [57:37] Amélie
est dans son lit et la caméra avance doucement vers elle.
Travelling
arrière : [58:23] La
porte de salle de bain de Raymond Dufayel ouvre enfin et la caméra recule.
Travelling
vertical : [58:52] On
voit Raymond Dufayel ouvre son magasin et la caméra effectue alors un
travelling vertical.
Travelling
latéral : [11:43] Amélie
dit qu'elle aime regarder le visage des spectateurs lorsqu'elle est au cinéma
et la caméra bouge vers la gauche pour qu'on puisse nous aussi les voir.
Travelling
circulaire : [12:43] On
apprend qu'Amélie aime faire des ricochets et la caméra la filme en train de le
faire avec un beau travelling circulaire.
Zoom
avant : Il n'y en a
pas.
Zoom
arrière : Il n'y en a
pas.
Caméra
épaule : [35:18] Amélie
aide un aveugle à traverser la rue à la course (et aussi à travers la ville
jusqu'au métro) et la caméra les suit, mais elle n'est pas stable. On a l'impression de courir avec les
personnages.
Et finalement, qu'est-ce que tu en as
pensé ?
Très
sérieusement, c'est un film à voir une fois dans sa vie et je ne pèse même pas mes mots. Bien sûr, certaines personnes n'aiment pas les films français, mais il est différent des autres.
Premièrement, le film est léger, une vraie petite douceur, et contrairement à ce qu'on pourrait croire, le romantisme n'est pas au premier plan. Enfin, si, mais ce n'est pas comme dans les films américains.
Deuxièmement, Audrey Tautou est merveilleuse dans ce film dans le rôle de la jeune fille timide. Merveilleuse ! D'ailleurs, parlons-en de son personnage. Amélie est quelqu'un d'adorable, de fascinante. Elle vous tirera au moins un sourire en coin, c'est sûr et certain, puisqu'Amélie Poulain, c'est l'ar de voir l'extraordinaire dans des choses ordinaires. Sans nous donner nécessairement une morale, le film nous fait réfléchir.
Troisièment, la musique est franchement excellente. Composée par Yan Tiersen, vous en avez probablement déjà entendu une (par exemple, la Comptine d'un autre été : l'après-midi).
Alors, en conclusion, film à voir puisqu'il est excellent. J'ai rien à ajouter.