vendredi 14 septembre 2012

La dernière marche

« Tu es un fils de Dieu.»

La dernière marche (Dead man walking en anglais) est un film dramatique américain réalisé par Tim Robbins en 1995.  C'est une adaptation cinématographique du roman du même nom écrit par sœur Helen Préjean.
Synopsis
C'est l'histoire de sœur Helen Préjean, qui donne sa vie pour aider les plus démunis.  Un jour, elle reçoit une lettre de Matthew Poncelet, un meurtrier condamné à mort.  De fil en aiguille, elle tentera de le sauver, puis par la suite, qu'il reconnaisse ses fautes avant d'entrer dans le royaume de Dieu.
Quelques points pouvant être intéressants
Le personnage de Matthew Poncelet est inspiré de deux personnes condamnés à mort dans le roman de sœur Helen, soit Patrick Sonnier er Robert Willy.
Susan Sarandon, la femme du réalisateur, a obtenu l'Oscar de la Meilleur actrice pour son interprétation dans le film.
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Les films qui s'attaquent à des sujets controversés feront toujours partis de mes préférés.  D'abord parce qu'ils dénoncent ou nous montrent un point de vue sur la question, ensuite puisqu'on dirait que ça finit toujours par être un superbe film.
Bon pour commencer ma critique, je vais commencer avec les acteurs.  Je n'ai qu'un mot : excellent !  Sean Penn dans le rôle du criminel nazi endurci, on y croit.  Sérieusement, c'est un acteur qui ne cessera de m'étonner, en particulier à cause de sa capacité à interpréter des rôles complètement différents et à la perfection (par exemple, son rôle dans le film Harvey Milk).  De plus, Susan Sarandon dans le rôle de soeur Helen, c'est incroyable à quel point elle est excellente.  Oui, je sais, je ne taris pas d'éloges sur ces deux comédiens, mais sérieusement, chapeau !
Aussi, l'histoire, qui s'apparente parfois plus au documentaire qu'à un film, est vraie, réaliste et même si le sujet est lourd, Tim Robbins réussit à ne pas tomber dans le mélodrame.  Les scènes finales resteront à jamais graver dans ma mémoire, à côté de celles de Titanic, de James Cameron.  Oh mon Dieu, merveilleux !
De plus, l'amitié qui se tisse entre deux personnages que, je dois dire, tout oppose est saisissante et merveilleuse.  On ne s'en lasse pas.  On écoute ce film et même si on devine la fin, on ne veut pas y croire, mais en même temps, si puisque Tim Robbins ne veut pas ou presque pas nous faire ressentir de l'affection et un sentiment d'identification avec Matthew en nous repassant à des moments clés le meurtre des victimes.
Bref, un film totalement excellent qui mérite d'être vu.  Je vous avertis tout de suite : s'apporter des mouchoirs si vous êtes sensibles.

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