dimanche 23 septembre 2012

2e rapport d'observation : Harvey Milk

« Si une balle devait traverser mon cerveau,
laissez-la briser aussi toutes les portes de placard. »
Harvey Milk (Milk en anglais) est un film biographique et dramatique américain réalisé par Gus Van Sant en 2008.  Ce film porte sur la vie de Harvey Milk, le premier homme politique américain ouvertement gay militant pour les droits des homosexuels dans les années 1970.  Les acteurs principaux sont Sean Penn, Josh Brolin, Emile Hirsh et James Franco.
 
Il est sorti aux États-Unis la veille du 30e anniversaire de l'assassinat du maire George Moscone et de Harvey Milk.
 
Synopsis
Biographie de la vie de Harvey Milk jusqu'à son assassinat avec le maire George Moscone le 27 novembre 1978 par Dan White.
 
Travail
Split screen : [1:16:21] Cliff téléphone a plusieurs personnes et l'écran se divise pour tous les montrer.
Règle des tiers : [15:51] Milk parle dans un micro.
 
Utilisation des points de force : [24:40] Milk contre la Machine.
 
Entrée de champ : [1:26:48] Milk entre dans le hall d'un lieu et y rencontre Dan.
 
Sortie de champ : [1:28:38] Milk s'en va alors que Dan lui parle toujours.
 
Champ-contre-champ : [20:53] Milk parle avec un gay.
 
Hors-champ : [28:14] Milk parle à un auditoire que nous ne voyons pas.
 
Profondeur de champ : [36:21] Milk a perdu pour la 3e fois sa campagne et un gars lui parle.
 
Plan séquence : [1:25:22] Milk parle avec son petit ami, puis à son ex.
 
Plan de grand ensemble : [9:18]  On voit le Golden Gates et la ville de très loin.
 
Plan d'ensemble : [8:31] On voit une route avec des voitures de loin.
 
Plan moyen : [15:51] Milk parle à des gens.
 
Plan américain : [25:48] Harvey parle un gay riche.
 
Plan rapproché taille : [26:33] Milk essaie un complet.
 
Plan rapproché épaule : [25:39] Milk parle à un riche de côté.
 
Gros plan : [6:09] Milk et Scott sont sur le point de s'embrasser.
 
Très gros plan : [6:12] On voit l'œil d'Harvey.
 
Plan subjectif : Il n'y en a pas.
 
Amorce : [17:15] On voit Harvey et Scott parler devant un miroir.
 
Vue en plongée : [44:44] Milk parle devant un auditoire hétéro composé d'hommes.
 
Vue en contre-plongée : [8:17] Milk et Scott dans une voiture.
 
Overhead shot : Il n'y en a pas.
 
Panoramique horizontal : [13:33] Milk entre dans un magasin.
 
Panoramique vertical : [5:53] Milk et Scott descende des escaliers.
 
Travelling avant : [16:14] Bagarre entre policiers et gays.
 
Travelling arrière : [11:16] Milk et Scott s'embrassent devant leur magasin.
 
Travelling vertical : Il n'y en a pas.
 
Travelling latéral : [45:16] Filme un quartier à partir d'une voiture probablement.
 
Travelling circulaire : Il n'y en a pas.
 
Zoom avant : [45:30] Dan White fait une entrevue à la télévision.
 
Zoom arrière : [13:00] Milk entre dans un magasin.
 
Caméra épaule : [45:16] Filme un quartier à partir d'une voiture probablement.
 
Portrait : Il n'y en a pas.
 
Espace devant un sujet en mouvement : [28:46] Harvey s'avance vers Scott.
 
Effet de reflet : [17:54] On filme Harvey dans un sifflet.
 
Effet de portail : [35:50] Anita Briant parle à la télévision.
 
Effet d'interdépendance : [8:31] Milk et Scott dans une voiture.
 
Critique
Tout à fait merveilleux !  Un chef-d'œuvre !  Un film à voir !
Non, mais sérieusement, j'ai adoré ce film qui retrace la vie d'un grand homme.  J'aime aussi le fait que ce soit un film où des gays ne s'excusent pas de l'être.  De plus, je souligne (encore une fois) le fait que Sean Penn a joué son rôle à la perfection, mais pas simplement lui : tous ceux qui ont participé à ce film.  Chapeau !
Je sais que, jusqu'à présent, je n'ai que des éloges, mais c'est tout simplement parce que je ne peux rien lui reprocher à part peut-être de trop être axé sur sa vie privée et moins sur son combat.  Mais bon, ce n'est pas trop grave.
Le film a un scénario de toute beauté, il n'y a que très peu de longueurs, l'utilisation de flash back avec la fin tragique connue dès le départ et l'enregistrement du testament sont bien maitrisées et des innovations de mise en scène telle que la vilaine leader homophobe (Anita Briant.  Une vraie peste) qui n'apparait qu'à travers des images de l'époque donne du crédit au récit et surtout de l'importance au personnage et donc et à la lutte contre elle.
En écoutant le film, on s'identifie, d'une certaine façon, à Milk, on lui donne tout notre soutien.  On veut qu'il réussisse et la fin est...saisissante, bouleversante, renversante.
Bref, je ne resterai pas longtemps là à tenter de vous expliquer pourquoi ce film sensationnel, mais c'est un chef-d'œuvre du cinéma américain tout simplement.

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