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| «Mais c'est ridicule. Avec le carbone 14, on peut prouver scientifiquement que le monde existe depuis des milliards d'années. » |
Le chat du rabbin est un film d'animation français réalisé par Joann Sfar et Antoine Delesveaux en 2011. Il s'agit d'une adaptation cinématographique des tomes 1, 2 et 5 de la BD du même nom. Les acteurs principaux sont François Morel (le chat), Hafsia Herzi (Zlabia) et Maurice Bénichou (le rabbin).
Synopsis
Alger, 1920. Le chat mène une vie normale jusqu'au jour où il mange le perroquet familial. Il se met dès lors à parler et bouleverse les croyances de gens autour de lui. Mais un jour, le rabbin reçoit une lettre de Paris lui intimant de prendre part à une dictée française. Le chat, voulant l'aider, invoque l'Éternel, mais celui-ci, en échange, perd le don de la parole. Ne pouvant plus communiquer, son seul ami devient un peintre russe juif en quête d'un Jérusalem peuplé de Juifs noirs.
Alger, 1920. Le chat mène une vie normale jusqu'au jour où il mange le perroquet familial. Il se met dès lors à parler et bouleverse les croyances de gens autour de lui. Mais un jour, le rabbin reçoit une lettre de Paris lui intimant de prendre part à une dictée française. Le chat, voulant l'aider, invoque l'Éternel, mais celui-ci, en échange, perd le don de la parole. Ne pouvant plus communiquer, son seul ami devient un peintre russe juif en quête d'un Jérusalem peuplé de Juifs noirs.
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
J'ai trouvé ce film...différent. Que ce soit par les graphiques ou le scénario, il y a quelque chose de différent. Par contre, c'est bien réalisé et c'est ce que j'ai aimé.
Ce film, c'est une belle critique de notre monde contemporain et des religions. Et ce qui fait que ce n'est pas vexant pour l'une d'elles, c'est que toutes les vérités sont sortis de la bouche d'un chat. Si cela avait sorti de la bouche d'un rabbin ou d'un prêtre par exemple, cela aurait plus difficile. Après tout, un chat peut tout dire ! De plus, il y a un beau petit clin d'oeil à Tintin qui fait sourire tous ceux qui ont lu Tintin au Congo. Mais je n'en dis pas plus...
La chose par contre qui m'a déçu le plus a été la fin. J'aime bien parfois les fins ouvertes, mais là, ce n'en est même pas une : c'est une fin abrupte qui ne pourrait même pas être considérée comme une fin !
Bref, un film bien avec des dialogues savoureux, mais une fin médiocre.
P.S. : le chat a un petit air à la Kuzco (le lama dans Un empereur nouveau genre) qui m'a fait sourire. À vous de voir si vous partagez mon opinion.
Et pour finir, un petit élément du langage cinématographique...
Tout au long du film, les scènes sont souvent filmées en plongée, par exemple pour lorsque le rabbin et le chat marchent ensemble dans les rues d'Alger. Elle est aussi souvent utilisée lorsque le chat est le plus important dans une scène, un peu comme si un humain le regardait. Cela devient presqu'un «overhead shot» par moment.

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