lundi 26 novembre 2012

Le réveil des gardiens

"We go by many names, and take many forms.
We bring wonder and hope, we bring joy and dreams.
We are the Sandman and the Tooth Fairy, we are the Easter Bunny, and Santa.
And our powers are greater than you ever imagine..."
Le réveil des gardiens (Rise of the guardians en anglais et Les cinq légendes en France) est un film d'animation réalisé par Peter Ramsey en 2012.  Il est basé sur la série The Guardians of Childhood, écrite par William Joyce.  Les acteurs principaux sont Chris Pine (Jack Frost), Isla Fisher (la Fée des dents), Hugh Jackman (le lapin de pâques), Alec Baldwin (le père Noël) et Jude Law (Le bonhomme sept-heures/le croque-mitaine/Pitch).
 
Synopsis
Les enfants étant en danger, le père Noël, le lapin de Pâques, la Fée des dents, le marchand de sable se réunissent pour trouver une solution pour déjouer les plans de Pitch.  Par contre, ils devront solliciter l'aide de Jack Frost, une légende rebelle et capricieuse.
 
Quelques points pouvant être intéressants
Il y a un petit clin d'oeil à Lewis Carroll et à son Alice au pays des merveilles puisque dans le film, le lapin se sert de ses tunnels pour voyager où qu'il le veut.  Pour ce faire, il tape du pied et saute dedans.
 
Le film n'est pas une adaption fidèle aux livres de William Joyce.  Ce dernier est même très content qu'il en soit ainsi.
 
Pour créer les divers univers des Gardiens, l'équipe du film a utilisé plusieurs sources d'inspiration.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
J'ai adoré Le réveil des gardiens !
 
Très sérieusement, il est excellent.  Les graphiques sont vraiment superbes (encore plus que ceux de Dragons), les dialogues sont savoureux, l'histoire se tient debout, etc.  Je crois que c'est un film pour tous.
 
Néanmoins, la fin était médiocre, voire mauvaise.  Ce qui m'avait plu dans Dragons, même si elle finissait bien, c'est qu'elle était tout de même réaliste et qu'elle ne durait que cinq minutes (cinq minutes où tout allait pour le mieux, etc.).  Dans Le réveil des gardiens, par contre, c'est une fin guimauve à souhait qui dure quand même longtemps et c'est déplorable.  Je ne peux pas vous révéler le punch, mais bon, selon moi, elle aurait eu place à l'amélioration.
 
M'enfin, mis à part ça, c'est un excellent film d'animation et je vous conseille d'aller le voir.  En plus, le 3D est vraiment bien fait.

samedi 24 novembre 2012

Reste

« La mauvaise peinture est tragiquement plus belle
que la bonne parce qu'elle dépeint la faillite humaine. »
Reste (Stay en anglais) est un thriller psychologique américain réalisé par Marc Forster en 2005.  Les acteurs principaux sont Ewan McGregor, Naomi Watts et Ryan Gosling.
 
Synopsis
Henry Letham est un jeune dépressif.  Un jour, il annonce à son psychiatre qu'il a l'intention de se suicider dans trois jours, ce qui tombe sur celui de son anniversaire.  Il aura alors vingt-et-un ans.  Sam Foster va alors tout faire pour tenter de le sauver, même s'il risque de se perdre lui-même.
 
Quelques points pouvant être intéressants
Stay est basé sur une expérience visuelle : l'équipe de tournage ont mis en place différents symboles et éléments à travers le film permettant au spectateur de s'interroger sur sa propre perception de la réalité.
 
Marc Forster s'est inspiré des thrillers paranoïaques des années 60-70. Il a ainsi revu des films comme Petulia de Richard Lester, utilisant des couleurs et des flashbacks de manière abstraite et psychédélique.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Stay, il a le pouvoir de se révéler génial ou, au contraire, de dérouter et d'entraîner une incompréhension totale.  Par contre, une chose est sûre : le film de Marc Forster ne peut pas laisser indifférent grâce à son point de vue presque baudelairien sur un sujet qui est au coeur de nos préoccupations, c'est-à-dire la mort.
 
J'ai lu qu'il avait été un échec commercial : c'est normal, il diffère tellement de ce que nous, les Occidentaux, écoutons habituellement.  Personnellement, j'ai trouvé le film tellement bon, tellement bien réalisé, tellement fantastique.  Mettant en vedette un Ryan Gosling au meilleur de sa forme et un Ewan McGregor loin d'être mauvais, ce n'est sûrement pas à cause d'une mauvaise réalisation ou de mauvaises interprétations qu'il reçoit des critiques mitigées.
 
Je crois que ce qui dérange, c'est le scénario qui est un poil complexe si nous n'écoutons pas attentivement.  Du début jusqu'à la toute fin, nous nageons en pleine confusion, ne sachant pas à quoi nous rattacher de concret.  Puis, lorsqu'une explication devient plausible et que nous commençons à y croire, il se révèle que ce n'était pas du tout cela la vérité quant à Henry, à Sam Foster, etc.  Or, lorsque nous arrivons à la fin, tous ceux qui n'ont pas compris ont l'impression d'avoir été manipulés et d'avoir été laissés sur leur faim.  Néanmoins, contrairement à ce qu'on pourrait le croire, le réalisateur a laissé plusieurs indices quant au dénouement et, curieusement (moi qui, habituellement, trouve presque tous les films prévisibles puisque je devine la fin), je n'ai jamais imaginé que le film finirait de cette manière.
 
De plus, nous pouvons apprécier le film pour toutes ses qualités cinématographiques et esthétiques (les transitions sont ingénieuses et superbes).
 
Bref, un film que je vous conseille de voir tant il est magnifique.  Bien que je n'ai pas vu d'autres films de ce réalisateur, je suis sûre que Stay est l'un de ses chef-d'oeuvres.

jeudi 22 novembre 2012

Nous avons acheté un zoo

«Pourquoi pas ?»
Nous avons acheté un zoo (We bought a zoo en anglais) est une comédie dramatique familiale américaine réalisée par Cameron Crowe en 2011.  Il se base sur les mémoires de Benjamin Mee qui racheta le Dartmoor Zoological Park.  Les acteurs principaux sont Matt Damon, Scarlett Johansson et Thomas Haden Church.
 
Synopsis
Sa femme étant morte il y a peu de temps, Benjamin Mee décide de refaire sa vie en achetant une grande maison.  Par contre, pour pouvoir la posséder, il doit accepter de s'occuper du zoo qui vient avec.  Il apprendra que cette responsabilité est beaucoup plus lourde que ce qu'il croyait...
 
Quelques points pouvant être intéressants
La musique du film est composée de titres de Jonsi, chanteur et guitariste du groupe rock islandais Sigur Ros, et également de compositions issues de l'album Takk du même groupe.
 
Le nom de l'inspecteur Peter McCready a été choisi en référence au guitariste des Who, Pete Townshend, et au musicien Mike McCready du groupe Pearl Jam.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Nous avons acheté un zoo, c'est une belle histoire, un «feel good movie» si je puis me permettre.  Dans son genre, il est parfait : les personnages sont attachants (j'adore le personnage d'Angus Macfadyen), la musique est géniale (j'aime tellement Sigur Ros/Jonsi), le scénario n'est pas trop mauvais, etc.  Néanmoins, ce n'est pas le genre de film que j'affectionne.  C'est tout simplement trop mièvre et trop prévisible.
 
Par contre, je dois admettre qu'il possède un certain charme et que les acteurs sont corrects dans leur rôle.  Nous sommes TRÈS loin du jeu de Sean Penn, de Jack Nicholson ou (encore plus récent) celui d'Heath Ledger, mais ils ne sont pas aussi médiocres que les acteurs qui sont dans Twilight* (pensons tous au jeu de Kristen Stewart [MAUVAIS !]).
 
Bref, un film à voir en famille, mais je vous attendez pas à regarder quelque chose qui sort de l'ordinaire.  Par contre, il est bien et il peut être divertissant pour ceux qui aiment ce genre cinématographique.
 
*Désolé à tous les fanatiques, je n'embarque pas dans cette histoire qui regorge de clichés.

mardi 20 novembre 2012

À travers l'univers


«Learn French or die.»
À travers l'univers (Across the universe en anglais) est un film musical américain réalisé par Julie Taymor en 2007.  L'histoire est basée sur les textes de 34 chansons des Beatles, réinterprétées par les acteurs du film.  Les personnages principaux sont Jim Sturgess, Evan Rachel Wood et Joe Anderson.
 
Synopsis
Jude habite à Liverpool et cela implique qu'il doit travailler sur un chantier naval pour subvenir à ses besoins.  Par contre, il aspire à une vie meilleure.  Voilà pourquoi il désertera le bateau sur lequel il partira vers l'Amérique pour, entre autre, pouvoir voir son père biologique.  Là-bas, il y rencontrera Maxwell et sa soeur Lucy. 
 
Quelques points pouvant être intéressants
La plupart des noms des personnages sont tirés de noms cités dans des chansons des Beatles.  Par exemple, le nom Jude Feeny a été inspiré de la chanson Hey Jude.
 
Le film compte 350 rôles dansants.
 
Bono (sous les traits du dr Robert) et Joe Cocker (dans divers rôles) apparaissent dans le film.
 
Pour les personnages de Lucy et Max, la réalisatrice Julie Taymor s'est inspirée de ses propres frères et soeurs.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
C'est un film renversant !  Magnifique !  La première fois que je l'ai écouté, j'étais beaucoup plus jeune, je l'ai trouvé long et je n'avais pas saisi toutes ses nuance, mais après la cinquième écoute, je peux le dire : j'adore ce film !
 
Pourtant, habituellement, je n'aime pas vraiment les films musicaux : cela finit toujours par me tomber sur les nerfs.  Néanmoins, dans Across the universe, il n'y a que quelques chansons qui m'énervent et c'est un véritable miracle.
 
Même si Julie Taymor abuse du symbolisme, c'est au final pour créer une ambiance complètement chamboulée, ou rien n'est précisément clair, dans un monde détruit par ses changements.  Par exemple, la scène où la chanson I want you joue est truffée de signes qu'il suffit de décoder pour capter tout le sens de la séquence.
 
Bref, vraiment un film excellent et, petit conseil, ne vous arrêtez pas à votre première opinion du film si vous le trouvez bizarre, il mérite qu'on lui redonne une autre chance.
 
Petit PS que je me permets ici : ce film AMÉRICAIN dépeint (encore une fois) le Canada comme un pays nul.  CE N'EST PAS LE CAS.

dimanche 18 novembre 2012

Au secours !

Ringo: "Hey someone's got hold of me finger!"
John: "Are you trying to attract attention again?"
Au secours ! (Help ! en anglais) est une comédie musicale britannique réalisée par Richard Lester en 1965.  Les acteurs principaux sont John Lennon, Paul McCartney, Ringo Starr et George Harrisson.

Synopsis
Ringo a une bague au doigt, mais elle n'est pas des plus banals : c'est la bague du sacrifice. À cause de cela, les Beatles se retrouvent pourchassés simultanément par des savants fous, la police londonienne et une mystérieuse secte asiatique qui pratique le sacrifice humain.

C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Au secours !, c'est de l'absurde à l'état pur et par moment, j'ai adoré.  Certaines gags étaient tellement stupides que c'était marrant.  D'autres fois, par contre, c'était long.  Voire très long.  J'adore les Beatles, je suis une fan finie de leurs chansons, mais j'aime écouter un film avec un minimum de scénario.  Le mieux dans ce film restait leur musique, je crois.

En tout cas, cela restait du pur délire anglais et c'était rafraîchissant, c'était bien.  Par contre, je ne compte pas le réécouter de si tôt.  Une fois, c'est bien assez.

vendredi 16 novembre 2012

Octobre : dix jours qui ébranlèrent le monde

" Long live the revolutionary soldiers and workers who have overthrown the Monarchy!
No support for the Provisional Government! Long live the Socialist Revolution! "
Octobre : dix jours qui ébranlèrent le monde (Октябрь : Десять дней, которые потрясли мир en russe et October: Ten Days That Shook the World en anglais) est un film historique muet soviétique en noir et blanc réalisé par Sergueï Einsenstein en 1928.  Les acteurs principaux sont Vladimir Popov, Vasili Nikandrov et Layaschenko.  Il a été réalisé d'après le livre de John Silas Reed, Dix jours qui ébranlèrent le monde.
 
Quelques points pouvant être intéressants
Il s'agit d'une œuvre commandée pour le dixième anniversaire de la révolution bolchévique d'octobre 1917.
 
Octobre fait partie des films classiques de la propagande soviétique.
 
Des passages où apparaissait initialement Léon Trotski sont coupés. Par la suite, le réalisateur est de plus en plus surveillé par le régime.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
C'est un film phare du cinéma soviétique des années '20 et personnellement, je peux comprendre pourquoi Staline l'a utilisé pour faire de la propagande :
 
1. Eisenstein signe un portrait digne des plus héroïques épopées de la Révolution d'octobre 1917 et à la composition superbe.
 
2. Le montage représente le travail de création le plus remarquable puisque c'est un montage symbolique, c'est-à-dire que plusieurs symboles surgissent et font en sorte que le sens du film transparaît.
 
Par contre, outre les raisons de Staline à vouloir utiliser le film à des fins de propagande (ce qui transparaît un peu dans celui-ci, tout de même), il y a des images saisissantes, comme lorsque les ponts-levis remontent et que le cheval tombe dans l'eau.  C'est poignant !  Sans compter qu'il retrace avec brio la révolution russe de 1917.
 
Bref, ce n'est pas le meilleur film soviétique/russe de tous les temps, vu qu'il est d'abord fait pour la propangande et qu'on le sent en l'écoutant, mais ne serait-ce que pour l'expérience, il faut l'écouter.  Dur à suivre, mais c'était bien.

jeudi 15 novembre 2012

Edward aux mains d'argent

«Je suis pas fini.»
Edward aux mains d'argent (Edward Scissorhands en anglais) est un film dramatique américain réalisé par Tim Burton en 1990.  Les acteurs principaux sont Johnny Depp, Winona Ryder et Dianne Wiest.

Synopsis
Une grand-mère raconte à sa petite-fille pourquoi il neige sur la ville.  Tout a commencé lorsque Peg Boggs a ramené un jeune homme, Edward, chez elle.  Il partagera alors le quotidien de cette famille et deviendra très vite le centre d'attention de la banlieue.  Par contre, les choses ne sont pas des plus simples lorsque l'on est sous les feux de la rampe.

Quelques points pouvant être intéressants
Le film marque la première collaboration entre Johnny Depp et Tim Burton.  Ceci lance définitivement sa carrière et associe définitivement Burton au mouvement gothique.

Burton le considère comme son oeuvre la plus personnelle puisqu'il y développe des thèmes comme l'exclusion, la découverte de soi et la confrontation entre le fantastique et le conformisme.

Edward aux mains d'argent est le dernier film de Vincent Price, acteur mythique du cinéma fantastique, dont Tim Burton était un grand admirateur, lui consacrant même en 1982 son premier court métrage, un film d'animation : Vincent.

C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
On m'avait dit que ce film était excellent, à mainte reprises, et ils avaient raison : c'est un film incroyable !  Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est le meilleur Burton, mais il est TRÈS loin d'être mauvais.  En plus, il a bien vieilli (contrairement à certains films...).

Je tiens à souligner le rôle de la musique de Danny Elfman qui était un véritable délice pour les oreilles (j'ai déjà dit que je l'aimais ?).  Sans elle ou si cela avait été un autre, je ne crois pas que le film aurait eu le même impact.

Ensuite, je veux aussi insister sur le fait que les films moralisateurs ne sont pas tout à fait mon truc, mais qu'Edward aux mains d'argent nous donne une bonne leçon de tolérance sur le respect de la différence et sur l'hypocrisie du peuple.  Non pas à la manière d'un «moi, réalisateur, j'ai la vérité et il faut que vous l'écoutiez, bande d'incultes !», mais plutôt dans le genre «je l'ai vécu, moi, l'intolérance et c'est horrible.  Réfléchissez-y, ok ?».  Vous comprenez où je veux en venir ?

En tout cas, tout cela pour dire qu'il est superbe.  Je le recommande à tous les fans et les moins fans de Burton puisqu'il est excellent.

mardi 13 novembre 2012

L'aurore

«N'aie pas peur de moi.»
L'aurore (Sunrise en anglais) est un film muet américain en noir et blanc réalisé par F.W. Murnau en 1927.  Les acteurs principaux sont Janet Gaynor, George O'Brien et Margaret Livingston.
 
Synopsis
Une femme de la ville, qui décide passer ses vacances dans un petit village, séduit un homme et le convainc de tuer son épouse en la noyant.  Or, les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu.
 
Quelques points pouvant être intéressants
Murnau a été sollicité par William Fox pour venir tourner L'aurore aux États-Unis après avoir vu Le dernier des hommes (1924).  Néanmoins, même s'il tournait avec des acteurs américains, il s'est entouré d'une équipe majoritairement allemande.
 
François Truffaut dit de L'Aurore qu'il est « le plus beau film du monde ».
 
L'Aurore a obtenu trois prix lors de la première cérémonie des Oscars en 1929 : meilleure valeur artistique (prix décerné une seule fois), meilleure actrice (Janet Gaynor, pour trois films à la fois) et meilleure photographie (Charles Rosher et Karl Struss).
 
Il est considéré comme l'un des meilleurs films au monde.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Lorsqu'on m'a dit que c'était un film muet qui datait des années '20, j'ai été intriguée.  Il fallait que je le vois en fait.  Heureusement, j'en ai eu la chance et c'était magnifique.
 
L'aurore, c'est un récit très épuré (l'histoire n'est pas des plus originales, mais ce n'est pas ça qui importe dans ce film), mais qui a un traitement lyrique bouleversant et un charme très particulier.  De plus, la mise en scène est d'une fluidité et d'une beauté rares qui n'a rien à envier aux plus récents films.  C'est tout simplement un récit qui peut rejoindre tout le monde puisque c'est l'histoire d'un sentiment universel et pas seulement celle de deux personnages sortis tout droit de l'imagination de son auteur.  D'ailleurs, c'est fascinant de voir à quel point le temps (1h30) passe vite en l'écoutant.
 
Bref, cette fois-ci, ma critique n'a pas été très, très longue, car il n'y a rien de plus à dire.  À mon avis, c'est un chef-d'oeuvre tout simplement.  À écouter une fois dans sa vie !

dimanche 11 novembre 2012

Click

«M'aimeras-tu encore demain ?»
Clic (Click en anglais) est un film américain réalisé par Frank Coraci en 2006.  Les acteurs principaux sont Adam Sandler, Kate Beckinsale et Christopher Walken.
 
Synopsis
Michael Newman est une jeune architecte très ambitieux qui n'arrive pas à concilier travail et famille.  Une nuit, après une énième dispute avec son épouse, exaspéré d'avoir trop de télécommandes, il décide d'aller se chercher une télécommande universelle.  Il se rend dans un grand magasin et y rencontre un scientifique excentrique qui lui en offre une qui peut contrôler sa vie.  Au début, tout va pour le mieux.  Par contre, il finit par vite réaliser qu'elle comporte aussi de mauvais côtés.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
La première fois que j'ai vu ce film, il m'avait marqué, mais je ne me rappelais plus pourquoi.  En le réécoutant, cela m'est revenu.  Une véritable claque dans la face, à vrai dire !
 
Ce qui est intéressant avec Clic, c'est que nous nous attendons à un film à l'américaine potable pour un vendredi soir (avec Adam Sandler dans le casting). Une comédie ordinaire, sans plus.  Or, de fil en aiguille, le film se creuse un chemin à travers les personnages et leurs émotions, les rendant soudainement très attachants, et puis là, BAM !, le choc de la fin survient, faisant de ce film quelque chose de beaucoup plus profond (attention aux plus sensibles, cela pourrait vous faire pleurer).
 
De plus, la bande de son est excellente et parfaitement adaptée au film, surtout dans ses parties dramatiques.
 
Bref, un film drôle, émouvant, nous faisant réfléchir sur nos priorités.  Il ne faut pas se fier aux critiques et au synopsis avec ce film.  Si je les avais lu avant, je ne l'aurais probablement jamais regardé, mais sérieusement, il est très bien et les dernières scènes sont de toute beauté.

samedi 10 novembre 2012

Citizen Kane

«La vieillesse. C’est la seule
maladie dont on ne peut espérer guérir.»
Citizen Kane (Citizen Kane en anglais également) est un film dramatique américain réalisé par Orson Welles en 1941.  Il est considéré par l'American Film Institue comme le meilleur film de tous les temps, spécialement à cause de ses innovations cinématographiques, musicales et narratives.  Les acteurs principaux sont Orson Welles, Joseph Cotten, Dorothy Cotten et Everett Sloane.
 
Synopsis
Au tout début des années '40, Charles Foster Kane meurt dans son manoir de Xanadu.  Ses derniers mots : «Rosebud» (bouton de rose).  Ce dernier mot énigmatiques attise la curiosité de la presse.  Dès lors, le journaliste Thompson est chargé de percer le mystère et va rencontrer tous ceux qui étaient plus ou moins proches de cet homme.  Peu à peu, ceux-ci lèvent le voile sur sa vie et ses souvenirs.  Par contre, ils n'ont pas tous la même perception de l'homme qu'a été Charlie Kane.
 
Quelques points pouvant être intéressants
Citizen Kane est le premier film d'Orson Welles et il joue le rôle principal dans celui-ci.
 
Il s'est inspiré du magnat de la presse William Randolph Heasrt pour le personnage principal de Kane.  Tout au long du film, certains éléments sont communs aux deux hommes.  Par contre, Welles ne voulait pas s'attaquer à la personne de Hearst, mais avait plutôt l'intention de critiquer toute une classe sociale de dirigeants parvenus et mégalomanes.  Hearst a d'ailleurs tenté d'interdire le film à sa sortie.
 
Bernard Herrmann compose sa première musique de cinéma pour Citizen Kane, puis il collabore ensuite à nouveau avec Welles sur La splendeur des Amberson en 1942.  Néanmoins, il doit sa célébrité à son travail sur les films de Hitchcock (particulière Psycho en 1960).
 
Le titre initial du film devait être American.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Personnellement, l'histoire ne m'a pas touché plus qu'il ne faut puisque par moment, je lui ai trouvé plusieurs longueurs.  Certains passages étaient poignants par contre et c'était ce qui faisait la beauté du scénario, sans compter à quel point les acteurs étaient magnifiques (sauf la petite blonde qui m'horripilait avec sa voix de truie qu'on égorge).  Mais bon, je ne m'attendais pas à un film d'action tout de même.
 
Néanmoins, d'un point de vue tout autre, le film est un chef-d'oeuvre en lui-même.  Faisant preuve d'une incroyable modernité (on se rappelle que l'on est qu'en 1941 !), aussi bien dans la mise en scène (profondeur de champ, plan-séquence, etc.) que dans la narration, Welles mérite amplement son statut et sa réputation.  Ce n'est pas pour rien que Citizen Kane est considéré comme étant l'un (sinon Le) des plus grands films de tous les temps après tout !

Bref, non pas pour son histoire, mais bien pour sa modernité (1941, n'oublions pas), je crois qu'il mérite amplement son statut de chef-d'oeuvre.

jeudi 8 novembre 2012

8e travail : Granby mystère

Granby mystère : Milice anachronique secrète occulte.  Voici le titre du documenteur* réalisé par Christian Leduc et Marc-Antoine K. Phaneuf, alias les détectives Christian « Le Duc » Boily et Marc A. Kowalski dans leur court-métrage de 2008 à 2012.  Ce travail a été réalisé dans le cadre des résidences de coproduction en art infiltrant au 3e Impérial.  En gros, leur court-métrage, construit à la manière d'un documenteur, nous entraine dans une fiction mêlant les vies des trois personnages pris en filature entre 2011 et 2012 afin d'en faire une fiction unique et rocambolesque.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Personnellement, je n'ai pas tellement «adoré» leur documenteur.  C'était bien construit, bien réalisé, mais à mon avis, il manquait un petit quelque chose pour qu'il soit parfait.  Par contre, je ne saurais dire quoi et c'est réellement frustrant.
 
Néanmoins, j'ai trouvé cela bien agréable comme soirée et d'avoir la chance de rencontrer les cinéastes est une expérience intéressante puisqu'ils peuvent éclairer certains points.  Par exemple, ils nous ont expliqué pourquoi ces personnes ont été choisi, pourquoi avoir voulu rendre l'atmosphère de leur court-métrage un peu plus vintage, etc.
 
Bref, j'ai préféré l'expérience à leur documenteur, mais ce n'est pas bien grave.
 
P.S. n°1 : j'ai tellement aimé le court-métrage sur la parade des canards.  Magnifique !
P.S. n°2 : le narrateur ressemblait au criminologue dans Rocky horror picture show.  Je dis cela comme cela...
 
*Documenteur : faux documentaire qui chercher à faire croire qu'il en est réellement un.

mardi 6 novembre 2012

La mariée cadavérique

«Un cœur qui a cessé de battre
peut-il encore se briser ?»
La mariée cadavérique (Corpse bride en anglais et Les noces funèbres en France) est un film d'animation américain réalisé par Tim Burton et Mike Johnson en 2005.  Il est inspiré du conte traditionnel russe La mariée morte.  Les acteurs principaux sont Johnny Depp (Victor Van Dort), Helena Bonham Carter (Emily, la mariée défunte) et Emily Watson (Victoria Everglot).
 
Synopsis
Au XIXe siècle, Victor Van Dort est obligé de marier Victoria Everglot, la fille de petits aristocrates ruinés.  Il s'attendait à vivre malheureux toute sa vie, mais lorsqu'il la rencontre, c'est le coup de foudre.  Par contre, le pauvre enfant est maladroit et lors de la répétition, tout va de travers.  Déprimé, il va dans la forêt et exceptionnellement, récite ses voeux à la perfection devant une branche.  Tout cela est parfait jusqu'à ce que la branche prenne vie et qu'il en sorte une mariée cadavérique.
 
Quelques points pouvant être intéressants
L'ambiance qui règne au royaume des morts rappelle celle de la ville d'halloween de L'Étrange Noël de monsieur Jack, où tout n'est que joie et festivités.
 
Le film est dédié à Joe Ranft, artiste storyboardeur chez Disney puis Pixar et producteur du film, mort avant la fin du tournage.
 
Au royaume des morts, le squelette de Napoléon est inspiré des Martiens de Mars Attacks !
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en a pensé ?
Excellent film de Tim Burton !  Tout est absolument parfait !
 
Non, mais sérieusement, les décors sont sombres et magnifiques, le royaume des morts est magique (on a le goût de mourir), les personnages sont tellement attachants et drôles, la musique est grandiose (vive Danny Elfman !), etc.  Le seul qui pourrait rivaliser avec ce long-métrage, à mon avis, c'est L'étrange noël de Monsieur Jack.
 
Je sais que c'est une petite critique, mais je n'ai absolument rien à dire de plus.  Il est excellent et je vous le recommande vivement.  À acheter pour pouvoir le voir et le revoir !

lundi 5 novembre 2012

Thor

« Quiconque possédera ce marteau,
s’il s’en trouve digne, recevra le pouvoir de Thor.»
Thor (Thor en anglais également) est un film de super-héros américain réalisé par Kenneth Branagh en 2011.  Il met en scène les personnages de séries de bandes-dessinées Marvel, dont The Mighty Thor.  Les acteurs principaux sont Chris Hemsworth, Tom Hiddleston, Natalie Portman et Anthony Hopkins.
 
Synopsis
Thor s'apprête à hériter du trône d'Asgard, mais la cérémonie est interrompue par trois Géants des glaces de Jotunheim qui veulent reprendre la source de leur pouvoir.  Malgré l'interdiction d'Odin, Thor voyage, avec son frère, vers Jotunheim pour faire face à Laufey.  Lorsque son père l'apprend, il est furieux et intervient pour sauver les Asgardiens.  Ensuite, pour avoir fait preuve d'arrogance, Thor est séparé de son pouvoir et exilé sur Terre.
 
Quelques points pouvant être intéressants
Thor est d'abord le dieu du tonnerre dans la mythologie nordique avant d'être le super-héros créé par Jack Kirby et Stan Lee.
 
Thor est l'un des fondateurs des fameux Avengers avec Iron man, Captain America et Hulk.
 
Le choix de Kenneth Branagh d'adapter les BD de Thor est audacieux, mais il l'a fait pour une raison précise : c'est l'un de ses super-héros préférés lorsqu'il était enfant.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Ce film n'est pas ce que l'on pourrait attendre d'une adaptation de Thor.  Voilà ce qu'a été ma première pensée en le regardant la première fois.  Peut-être parce que je m'attendais à voir un vrai film d'action...et que de l'action, il n'y en a pas tant que ça.  Non, mais c'est vrai, les scènes sur Asgard ou sur Jotunheim sont réellement intéressantes, les décors sont grandioses, alors que sur Terre, l'intrigue est d'une lenteur épouvantable.  De plus, je déteste les histoires d'amour que les réalisateurs mettent dans un film pour combler un vide (c'est ce qui arrive entre Thor et Jane), ça devient toujours super cliché et mauvais.  Ça peut gâcher un film !
 
Néanmoins, ce n'est pas la pire adaptation que j'ai vu de ma vie (Green Lantern... Sans commentaire)et il y a de nombreux points positifs :
 
Premièrement, mis à part Anthony Hopkins et Natalie Portman, les autres acteurs ne sont pas si connus que ça.  Ce qui est plutôt bien puisque cela permet de découvrir des talents (comme Tom Hiddleston et Chris Hemsworth, bien que je préfère par moment le jeu de l'interprète de Loki).
 
Deuxièmement, Kenneth Branagh a voulu exploiter la complexité du méchant (Loki) et simplement pour ça, j'adore le réalisateur.  Moi, quand je vois que les méchants (et les héros) sont stéréotypés dans les films, ça me fait décrocher.  On est encore loin du Joker dans Batman, mais c'est sur la bonne voie.
 
Troisièmement, les effets spéciaux sont géniaux.  Quoique c'est plutôt normal puisque nous sommes en 2011 lorsque ce film sort.  Attendons de le réécouter en 2030 dans ce cas-là et on verra s'il a bien vieilli.
 
Quatrièmement, l'humour est présent dans ce film et c'est totalement rafraîchissant.  Merci !
 
Bref, Thor est un bon film (le choix de Chris Hemsworth pour incarner le célébre héros est justifié) mais il n'est pas à la hauteur d'un personnage aussi célèbre et charismatique que l'est ce guerrier d'Asgard.  Par contre, il est bien.

samedi 3 novembre 2012

Le Bang-Bang Club

«Ils ont raison.  Ceux qui disent que notre travail
consiste à s'asseoir et regarder les autres mourir.  Ils ont raison.»
Le Bang-Bang Club (The Bang-Bang Club en anglais) est un drame de guerre biographique canado-sud-africano-allemand réalisé par Steven Silver en 2011.  Il s'inspire du livre de Greg Marinovich et João Silva The Bang-Bang Club Snapshots from a Hidden War.  Les acteurs principaux sont Malin Åkerman, Ryan Phillippe et Taylor Kitsch.
 
Synopsis
La vie de quatre journalistes de guerre pendant les dernières semaines de l'apartheid en Afrique du Sud.
 
Quelques points pouvant être intéressants
Le film a reçu un accueil mitigé, recuillant 40% d'avis positifs sur Rotten Tomatoes (pour une note moyenne de 5.8/10) et 48% de la part de Metacritic indiquant des critiques mitigées.
 
Il s'inspire de faits réels.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
«Où commence et où s'arrête le travail de photographe de guerre ?»  «Est-ce son devoir d'intervenir pour porter secours ou son éthique s'arrête lorsque le cliché est pris ?»  Voilà les véritables questions qui se dégagent du film parce que c'est la réalité des quatre photographes.  À plusieurs moments, cela saute aux yeux et on ne peut s'empêcher de penser qu'ils font de l'argent sur le dos des noirs.  Pourtant, comme le dit Kevin Carter, ils pensent réellement que prendre des photos de ces massacres les aident beaucoup plus que de simplement aider un Homme à la fois.
 
De plus, les photos prisent par Kevin Carter et Greg Marinovich et qui ont gagné le prix Pullitzer se retrouvent dans le long-métrage.  C'est vraiment superbe puisque cela rajoute du réalisme à l'histoire.
 
Par contre, je trouve que le film possèdent quelques longueurs qui cachent peut-être les vides du scénario.
 
Malgré cela, j'aime le côté très réaliste du long-métrage, controversé, et c'est pour ça que je pense qu'il gagne à être vu puisqu'il est bien.  Néanmoins, d'une réalisation moyenne et simple, ce n'est décidément pas un film à acheter.

jeudi 1 novembre 2012

7e travail : Munich

«Tu ne sais pas ce que c’est de ne pas avoir de pays.
Vous, les rouges d’Europe, vous ne savez pas.»
Munich (Munich en anglais également) est un thriller politique américano-canado-français réalisé par Steven Spielberg en 2005.  Les acteurs principaux sont Eric Bana, Daniel Craig, Mathieu Kassovitz et Geoffrey Rush.

Synopsis
Suite à la prise d'otages de 1972 aux Jeux Olympiques de Munich, le gouvernement israélien décide, dans le plus grand secret, d'éliminer tous les responsables de cet attentat. Cependant, la partie est loin d'être facile puisque des hommes encore plus dangereux sortent un à un de l'ombre. Puis le doute s'insinue dans leur esprit : est-ce qu'Israël a le doit d'exécuter des hommes que la peine de mort est interdite et surtout, de procéder à ces exécution sans leur faire un procès ?

Quelques points pouvant être intéressants
À cause du manque d'informations, l'opération étant entourée de secrets, le film ne fait que s'inspirer d'un évènement réel et en romançant certaines parties.  De ce fait, Tony Kushner, l'un des scénaristes, considère le film comme étant une fiction historique.

Il y a deux cents rôles parlants dans le film. Steven Spielberg voulait donc que ceux-ci soient aussi intéressants que les protagonistes principaux.

Steven Spielberg, le réalisateur, a dû s'entourer de gardes du corps, ayant reçu plusieurs menaces de mort vis-à-vis ce film.

C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Il est facile de voir pourquoi ce film ne fut pas un des plus gros succès commerciaux de Spielberg puisqu'en le réalisant, il ne voulait pas divertir les spectateurs, mais plutôt dénoncer les évènements de 1972, puis la mission israélienne «Colère de Dieu» (la mission secrète menée par Avner dans le film).  Par contre, le film, de différents points de vues (l'esthétique, l'histoire, etc.), est très intéressant et nous permet de nous demander, en plus de l'éternelle question «la vengeance est-elle une bonne chose ?», pourquoi assassiner des chefs de partis terroristes si ces derniers se retrouvent remplacés par de nouvelles têtes encore plus sanguinaire ?  Peut-on vraiment se déshumaniser de la sorte et tuer comme si cela constituait un acte naturel comme aller manger ?  Donc, je crois que pour comprendre le long-métrage, il faut être conscient de l'importance du sujet pour en capter toute son intensité. 

Par contre, même à cela, je l'ai trouvé plutôt long (2h40) et par moment, ennuyant.  La psychologie des personnages est bien développée, les «méchants» ne sont pas caricaturaux (surtout qu'ils sont d'origine arabe et que les stéréotypes existent en masse à Hollywood), mais il y a tellement de points obscurs dans le scénario que parfois, on vient à se poser des questions («pourquoi fait-il cela ?» par exemple).  Ne pas comprendre certains passages, c'est dérangeant dans un film.

En tout cas, bref, je crois que Munich est tout de même une belle réalisation cinématographique.  Pas aussi saisissante et bouleversante que La Liste de Schindler, mais elle est bien sur beaucoup de plans.
 
Et maintenant, petit rapport d'observation...
Règle de 180°: [28:00] Discussion autour de la table.
 
Direction des regards : [11:44] champ-contre-champ.
 
Ellipse : [4:05] Des gens entrent par effraction dans une maison et, sur le prochain plan, la télévision rapport l'évènement.
 
Raccord sur le mouvement : [21:41] Deux hommes marchent.
 
Entrée [33:30] et sortie [53:11] du cadre.
 
Changement de format de plans : [3:14] «overhead shot» sur un groupe terroriste, puis gros plan sur un pain en train de se faire couper.
 
Surimpression : [25:35] Bataille entre les Israëliens et les Arabes, puis retour dans l'avion et les nuages.
 
Scène alternée : [3:25] Un groupe tente d'entrer par infraction, puis un homme interroge.
 
Coupure franche : [7:04] Une coupure franche entre les journalistes et la télévision.
 
Transition sonore : [28:36] Discussion autour d'une table.