vendredi 28 décembre 2012

Le Hobbit : un voyage inattendu

Bilbo Baggins: Good Morning!
Gandalf: What do you mean? Do you wish me a good morning,
or mean that it is a good morning whether I want it or not;
or that you feel good this morning; or that it is a morning to be good on?
Le Hobbit : un voyage inattendu (The Hobbit : an unexpected journey en anglais) est un film de fantasy néo-zélandais-américain réalisé par Peter Jackson en 2012.  C'est une adaptation du roman de J.R.R. Tolkien Bilbo le Hobbit et le premier volet de la trilogie cinématographique Le Hobbit.  Les acteurs principaux sont Martin Freeman, Ian McKellen et Richard Armitage.
 
Synopsis
Erebor est un royaume nain des plus somptueux gouverné par Thrór.  Tout va bien jusqu'au jour où sa passion pour l'or attire le dragon Smaug, détruisant par le fait même tout ce que les nains avaient bâtis au creux de la montagne.  De nombreuses années plus tard, Gandalf le Gris cogne à la porte d'un hobbit nommé Bilbon et lui propose de rejoindre la compagnie de Thorin afin de prendre part à une aventure des plus imprévisibles.  Leur but : tenter de regagner les terres perdues des nains.
 
Quelques points pouvant être intéressants
Le film a reçu un accueil critique mitigé, recueillant 65 % de critiques favorables sur le site Rotten Tomatoes (224 critiques collectées).  Sur le site Metacritic, un obtient 58% sur la base de 40 critiques collectées.
 
Evoqué depuis la sortie du Retour du roi, dernier volet de la trilogie du Seigneur des Anneaux, Le Hobbit a mis plus de temps que prévu avant de sortir de son trou. Initialement proposé à Sam Raimi, le projet a ensuite atterri entre les mains de Guillermo del Toro, qui a dû faire face à la grève des scénaristes (début 2008), aux problèmes financiers de la MGM et à divers reports avant de jeter l'éponge, en juin 2010, forçant Peter Jackson à prendre lui-même les choses en main.
 
Le personnage d'Azog n'était que mentionné dans l'oeuvre de Tolkien en tant que chef des Orques ayant provoqué la guerre avec les Nains.  Dans le film, il a un rôle beaucoup plus important.  Il est incarné par Manu Benett.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Sortez votre popcorn de l'armoire, Le Hobbit est à écouter.
 
Ayant lu le livre quelques années auparavant, je vous avertis tout de suite que ce n'est pas du tout pareil.  Il faut savoir que, dès le départ, le roman de Tolkien est moins volumineux qu'un tome du Seigneur des anneaux et que Peter Jackson l'a séparé en trois (pour faire trois films), alors c'était sûr et certain qu'il allait ajouter de l'action ne figurant pas dans le livre.  Donc, pour ceux n'aimant pas les adaptations libres et/ou pour les fans finis de l'univers de la Terre du milieu, ce n'est peut-être pas pour vous, même si personnellement, j'ai adoré tout en étant une fan moi-même.
 
Premièrement, les panoramiques sont de toute beauté.  Vraiment très beaux.  Bon, c'est sûr qu'il a l'équipement pour (des hélicoptères pour trouver les bons paysages, des caméras dispendieuses, etc.), mais n'empêche que c'est très bien fait.
 
Deuxièmement, les acteurs sont tous très bons dans leur rôle.  Petite paranthèse : on remarque qu'Elijah Wood a grandi entre Le retour du roi et Le Hobbit (son visage est plus anguleux maintenant), mais j'ai été contente de revoir sa petite bouille de Frodon Sacquet quand même.  De plus, j'en profite pour vanter Ian McKellen de retour dans le rôle de Gandalf le Gris (j'ai une nette préférence pour cette version du personnage que pour celle plus sérieuse qu'est Gandalf le Blanc).
 
Troisièmement, même si plusieurs scènes (presque la majorité, en fait) sont inventées pour les besoins du long-métrage, l'histoire se tient tout de même debout sans trop de trous, de flous, d'ellipses et de zones d'ombre.
 
Par contre, et ceci contredit mon point précédent (j'en suis consciente), certaines scènes étaient...comment dire...invraisemblables ? Sans consistance ? Tiré par les cheveux ? Prévisibles ?  Ce que je veux dire, c'est que certaines d'entre elles n'étaient pas ce que j'aurais voulu voir.  Tout le monde était sauvé par la peau des fesses, c'était irréel.  Dans le genre que Gandalf arrive juste au bon moment, alors qu'ils sont presqu'en train de crever face à des trolls.
 
De plus, je n'aime pas le fait que le réalisateur ait fait parler les Orques.  Bien sûr, on peut tenter d'approfondir leurs personnages par ce procédé, mais j'ai trouvé ça agaçant, à la limite du supportable.
 
Par ailleurs, il n'y a que peu de nains exploités à leurs pleins potentiels : Thorin, Kili, Balin, Dwalin.  Les autres, c'est à peine si on en parle beaucoup.  Ils sont mentionnés, certes, ils sont présents aussi, mais on les fait moins parler, ils sont plus fades.  Et Peter Jackson dépeint déjà Sarouman comme étant un magicien obtus, complètement à côté de la plaque et un étroit d'esprit refusant d'écouter Gandalf (pour ceux ayant vu le film, vous devez sûrement comprendre ce que je veux dire).
 
Donc, en deux mots : très bien.  Ce n'est pas du même calibre que le Seigneur des anneaux, mais c'est tout de même très bien.  Il y a des images magnifiques, les acteurs sont très bons (j'ai toujours vu Martin Freeman en Hobbit, même dans Sherlock, et Richard Armitage a la classe en Thorin) et un scénario qui se tient, bien que pauvre par moment.  Au départ, le conte a été écrit par Tolkien pour ses enfants, donc c'est sûr que ce n'est pas aussi complexe que l'aventure de Frodon.  Par contre, certaines scènes se veulent sérieuses (les scènes de sauvetage, du genre que les Elfes arrivent juste au bon moment pour sauver les Nains) et cela devient complètement ridicule.  La première fois, on passe l'éponge, ce n'est pas bien grave, mais lorsque ça fait six fois que quelque chose d'«inattendu» arrive pour les sauver, c'est très lassant.  Bref, cela se ressent que la franchise est devenu une machine à millions (rien à voir avec la qualité de la première trilogie de Peter Jackson), mais je vous conseille tout de même de le voir afin que vous vous en fassiez votre propre opinion.  J'ai quand même passé un bon moment, personnellement.
 
P.S. n°1 : à voir en version originale (les chansons sont horribles en français).
P.S. n°2 : il y a trop de chansons chantées dans le film...
P.S. n°3 : comparé la trilogie Le Hobbit à la prélogie de Star Wars (je précise : je parle de la nouvelle trilogie, pas l'ancienne).

mardi 25 décembre 2012

Starbuck

«C'est impossible d'être le père de 533 enfants.»
Starbuck est une comédie dramatique québécoise réalisée par Ken Scott en 2011.  Les acteurs principaux sont Patrick Huard, Antoine Bertrand et Julie LeBreton.
 
Synopsis
David Wozniak, dans sa jeunesse, a donné plusieurs fois du sperme.  Or, il se trouve à être le géniteur de 533 enfants, dont 142 veulent connaître son identité puisqu'il est connu d'eux sous le nom de «Starbuck». Celui-ci ne veut pas, mais lorsqu'il reçoit les dossiers des individus en question, il ne peut résister à la tentation de les survoler pour découvrir qui ils sont.
 
Quelques points pouvant être intéressants
Le titre du film fait référence au taureau canadien de race Holstein qui a produit des centaines de milliers de veaux par insémination artificielle dans les années 1980 et 1990.
 
Martin Petit et Ken Scott on repris le thème du débat ayant secoué l'Amérique du Nord et ont utilisé le vide juridique qui existe autour de la question de l'anonymat du don pour parler des questions de paternité, de famille et de la place de l'homme dans ces nouveaux schémas sociétaux.  Est-ce qu'il est du devoir du donneur de se révéler ?
 
Afin d'éviter de tomber dans la caricature et de montrer les multiples facettes de la paternité, les créateurs du film ont entouré «Starbuck» de pères ayant divers opinions sur la question (deux frères, un ami, son propre père, etc.).  Un univers d'où a été exclue volontairement la mère du héros pour conserver un point de vue exclusivement masculin sur cette question exclusivement masculine.
 
Hollywood a racheté les droits du film pour en faire un remake. Et ce n'est ni plus ni moins que Steven Spielberg et sa compagnie DreamWorks Pictures qui officiera à la production.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Starbuck, c'est à la base une bonne idée originale.  De plus, l'humour est au rendez-vous, mais sans tomber dans le genre vulgaire.  C'est un film léger qui se regarde bien.
 
Les personnages sont très attachants et j'avoue avoir un petit faible pour le meilleur ami et avocat de David qui dit haïr être père, mais qui au fond adore ses enfants.  J'adore son cynisme !  De plus, les personnages secondaires sont approfondis et nuancés, ce qui est parfois rare dans certains long-métrages.
 
Par contre, vers le milieu du film, il y a un relâchement dans le scénario : il y a des trous, des longueurs, des situations invraisemblables, des comportements bizarres.  Et je n'aime pas le fait que pendant le procès, nous ne pouvons entendre les arguments entre les deux côtés.  Je crois que cela aurait pu être un gros plus.
 
Néanmoins, ceci reste un film relativement bien qui nous fait passer un bon moment.  La fin est un peu trop «happy ending» et prévisible, mais la scène finale reste tout de même très agréable.

vendredi 21 décembre 2012

Le seigneur des anneaux : La communauté de l'anneau

«Vous ne passerez pas !»
Le seigneur des anneaux : La communauté de l'anneau (The Lord of the rings : The fellowship of the ring en anglais) est un film de fantasy américo-néo-zélandais réalisé par Peter Jackson en 2001.  C'est une adaptation du roman La communauté de l'anneau écrit par J.R.R. Tolkien en 1954.  Les acteurs principaux sont Elijah Wood, Ian McKellen, Viggo Mortensen et Sean Astin.

Dès sa sortie, le film a été un immense succès et a obtenu des critiques très positives. Il a également remporté de nombreuses récompenses, dont notamment quatre Oscars et quatre BAFTA Awards. L'American Film Institute l'a classé dans sa liste des 100 meilleurs films américains ainsi que deuxième meilleur film de fantasy de tous les temps, juste après Le magicien d'Oz.

Synopsis
Sur la Terre du Milieu, lors de son 111e anniversaire, Bilbon remet à son neveu l'anneau qu'il possède depuis de nombreuses années.  Par contre, le magicien Gandalf le Gris découvre que ce qui est en possession de Frodon Sacquet est l'Anneau unique, c'est-à-dire l'anneau du ténébreux Sauron.  Ce dernier, s'il le récupère, retrouvera tout ses pouvoirs et c'est pourquoi Frodon et huit compagnons, surnommés la Communauté de l'anneau, entament un périlleux voyage afin de le détruire.  Un voyage qui les mènera jusque dans les terres de Mordor.

C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Avec la sortie du film Le Hobbit*, on a envie de replonger dans la première trilogie de Peter Jackson, c'est-à-dire les trois films du Seigneur des anneaux.  C'est ce que j'ai fait et pourtant, même après plusieurs visionnements, je ne peux arrêter de les trouver toujours plus grandioses les uns que les autres.  Mais bon, commençons avec le premier volet et pourquoi je l'aime :
 
Premièrement, ce premier volet, qui est tout de même sortie en 2001, n'a pas pris une ride (tout comme Bilbon au tout début) depuis le temps.  L'esthétique du film est impécable et les effets spéciaux sont merveilleux.  Les décors sont tout simplement sublimes et que dire des costumes !  Sachant que la plupart des monstres sont de vrais acteurs, ils sont vraiment incoyables.
 
Deuxièmement, le casting est impressionnant et les acteurs sont réellement à fond dans leur rôle : pensons notamment à Elijah Wood (Frodon), Viggo Mortenssen (Aragorn) et Ian McKellen avec son fameux «vous ne passerez pas !»
 
Troisièmement, malgré le fait que le film soit tout même très long, le scénario n'a presque pas longueurs et de trous, ce qui est tout de même extraordinaire puisque certains films ne durant que 1h30 sont horribles de ce côté-là.
 
Par contre, justement, la longueur est un petit bémol à ce film : plusieurs personnes ne tolèrent pas d'être assis aussi longtemps (178 minutes pour la version «cinéma» et 219 minutes pour la version longue).  Personnellement, ce n'est pas un problème, mais cela peut devenir lassant à la longue.
 
Bref, comme vous pouvez le constater, je n'ai que peu de points négatifs puisque je considére le premier volet comme le commencement d'une trilogie culte.  Donc, je vous le recommande : il est vraiment excellent.
 
*Article écrit en décembre 2012.

mercredi 19 décembre 2012

Tron : L'Héritage

«Je ne suis pas ton père.»
Tron : L'Héritage (Tron : Legacy en anglais) est un film de science-fiction américain réalisé par Joseph Kosinski en 2011.  C'est la suite du film Tron (1982).  Les acteurs principaux sont Jeff Bridges, Garett Hedlund, Bruce Boxleitner et Olivia Wilde.
 
Synopsis
En 1989, Kevin Flynn, un développeur de logiciels et directeur de la société d'ENCOM International, disparait.  Vingt ans plus tard, son fils Sam s'intéresse à son travail et découvre par inadvertance le bureau secret de son père.  À cause de sa curiositié, il sera envoyé dans la Grille, un monde virtuel créé par son géniteur.
 
Quelques points pouvant être intéressants
Jeff Bridges reprend son rôle de Kevin Flynn/Clu et Bruce Boxleitner, celui de Alan Bradley/Tron. 
 
Puisque Clu ne peut pas vieillir (c'est un programme), l'acteur Jeff Bridges, âgé de 61 ans, a eu recours à la technologie E-Motion Capture poussée au maximum.  Rajeuni d'une trentaine d'années à l'écran pour camper CLU, l'acteur a également incarné, en parallèle et sans artifices, le personnage de Kevin Flynn qui, contrairement au programme, n'a pas échappé au vieillissement. Tron l'héritage est ainsi le premier film de l'histoire dans lequel un acteur donne la réplique à une version rajeunie de lui-même.
 
Le duo Daft Punk a composé la bande originale.
 
Au début du film, on peut voir parmi les figurines de Sam l'affiche de The Black Hole, un film de science-fiction des studios Disney sorti en 1979.
 
Non crédité au générique, Cillian Murphy apparaît pourtant au début du film. Il incarne Edward Dillinger II, le fils d'Edward Dillinger, l'ennemi de Jeff Bridges dans Tron. Par ailleurs, son personnage déclare "it's all part of the plan", clin d'oeil à l'une des répliques prononcées par le Joker dans The Dark Knight, film où Cillian Murphy incarne l'Epouvantail.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Je ne connaissais pas le film Tron (1982) lorsque mon amie m'a fait écouté le second volet.  Par contre, c'était de la science-fiction et j'adore cela, donc je me suis laissée tenter.
 
Personnellement, j'ai beaucoup aimé le second volet.  N'étant pas une fan au départ, je ne pouvais pas être déçue par un remake déplorable, mais simplement déçue par le film tout simplement.  Or, ce n'est pas le cas, même si le scénario n'est pas exempt de lacunes (manque d'originalité, enjeux peu clairs, raccourcis, incohérences et quelques longueurs au milieu du film).  Pour avoir écouté le premier volet après, je vous conseille de le regarder avant d'écouter la suite parce qu'il y a quand même plusieurs références au film de 1982 qui seraient bons de pouvoir comprendre.
 
Malgré cela, la richesse visuelle et sonore époustouflante réussit à nous emporter dans ce qui est au final un bon blockbuster.  La haute-technologie des armes, des voitures et des costumes font de ce film un régal pour les yeux, en plus des magnifiques décors régnant dans ce film. Les scènes d'actions sont TRÈS bien réalisées et on se croirait vraiment en plein coeur d'un jeu vidéo.  De plus, la bande sonore est merveilleuse, un véritable plaisir pour les oreilles.
 
Bref, Tron l'héritage, suite du premier volet révolutionnaire sorti en 1982, est un film de science- fiction impressionnant, mais frustrant. Pourquoi? Parce que Tron l'héritage est visuellement époustouflant, l'univers créé est magnifique, une véritable oeuvre d'art à part qui revolutionne les décors futuristes et qui fait compétition à Tron. De plus, la BO de Daft Punk est exceptionnel, extraordinaire : elle frise la perfection tant elle est parfaitement ancré dans l'esprit du film.  Par ailleurs, les acteurs sont admirables et très juste (surtout Jeff Bridges qui est incroyable dans ce film) et les effets spéciaux sont à couper le souffle. Si le film jouit d'extraordinaires procédés qui l'auraient propulsé au rang de film culte ou de chef d'oeuvre de science- fiction, il y a un gros bémol dans tout ce superbe film : le scénario (trop prévisible et simpliste).  Par contre, c'est un film très bien de science-fiction qui mérite d'être vu au moins une fois, ne serait-ce que pour l'univers de la Grille.
 
Petit P.S. important pour ceux ayant vu le premier Tron : Le CLU qui est dans le deuxième film n'est pas le même qui est dans le premier volet.  Vous pouvez même le surnommer CLU 2 puisque Flynn l'a créé après la mort du premier.

dimanche 16 décembre 2012

Star Trek

« Je suis à peine inquiet, mère. Et "bien" a de multiples sens.
"Bien", en l’occurrence, est inacceptable. »
Star Trek est un film de science-fiction américain réalisé par J. J. Abrams en 2009.  Il est basé sur la série des années 1960 Star Trek.  C'est le onzième long-métrage qui s'inspire de celle-ci.  Les acteurs principaux sont Chris Pine, Zachary Quinto, Karl Urban, Simon Pegg et Zoë Saldaña.  La suite, Star Trek : Into darkness, sortira en 2013.
 
Synopsis
À bord de l'U.S.S. Enterprise, le vaisseau spatial le plus sophistiqué de l'Histoire, les nouvelles recrues doivent tout mettre en oeuvre pour empêcher le plan diabolique de Nero, menaçant l'humanité entière dans sa quête de vengeance.
 
Quelques points pouvant être intéressants
Au vu des événements qui s'y produisent, toute la chronologie de Star Trek qui a été racontée dans la série originale, dans Star Trek : La Nouvelle Génération, Star Trek : Deep Space Nine et Star Trek : Voyager, ainsi que dans les dix premiers films est modifiée, mais pas hors-continuité.
 
L'intrigue est centrée sur la première mission commune de James T. Kirk et Spock dans un cours des événements différent par rapport à la série classique. En ce sens, elle se déroule donc dans un univers parallèle, plus précisément un univers divergeant par changement du passé.
 
En 2004, dans le film Le Terminal (The Terminal), Zoë Saldaña interprète un agent des douanes passionnées par Star Trek et se déguisant en lieutenant Nyota Uhura. Coïncidence, l'actrice interprètera ce rôle en 2009.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Autant le dire tout de suite : je ne connaissais Star Trek que de nom avant ce film.  Par contre, même si je ne connais rien à la série originale (je l'écouterai dans un futur proche, soyez sans crainte), j'ai été surprise par la qualité de ce remake.  Habituellement, des films basés sur un univers connus, cela peut être un vrai flop, mais Star Trek s'est révélé être très bon.
 
La qualité esthétique du film est, à la base, un point très positif et les effets spéciaux sont très beaux.  En plus, les scènes d'action sont crédibles.  Par ailleurs, le scénario se tient, malgré quelques petites longueurs vers le milieux du film, et il contient une pointe d'humour qui fait sourire (en particulier Leonard McCoy !).
 
En résumé, J. J. Abrams nous offre un film de science-fiction qui se tient debout et qui contient une touche d'originalité qui le démarque des autres « blockbusters ».  Vous, lecteurs, oubliez vos préjugés : ce film ne s'adresse pas qu'aux vieux geeks/trekkis des années '60, mais bien à tout public.  J'ai même réussi à le faire écouter à ma soeur qui est tout, sauf portée à écouter ce genre de long-métrage.  Et même moi, j'ai réussi à passer par-dessus mes préjugés sur la série, sur Spock, etc. (au départ, je suis une fan de Star Wars moi, pas de Star Trek) pour, au final, le trouver très bien.  Allez, je vous le recommande !

vendredi 14 décembre 2012

Sherlock Holmes

"- Why are you always so suspicious?
- Should I answer chronologically or alphabetically?"
Sherlock Holmes est un film d'action anglo-américain réalisé par Guy Ritchie en 2009 d'après les personnages créés par sir Arthur Conan Doyle.  Il est aussi adapté du comic book jamais publié de Lionel Wigram.  Les acteurs principaux sont Robert Downey Jr., Jude Law, Rachel McAdams et Mark Strong.
 
Synopsis
Après avoir réussi à enfermer Lord Blackwood et à le faire condamner, Sherlock Holmes et Watson ne pensent plus avoir à faire à lui.  Par contre, lorsqu'il revient d'entre les morts et reprend ses activités insolites, Holmes n'a d'autres choix que de le poursuivre.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Pour ceux ayant lu ma critique sur le deuxième film, vous savez que j'ai adoré le deuxième opus.  Par contre, pour être franche, le premier m'intéresse un peu moins.  Sauf que pour redonner un souffle à un Sherlock Holmes mythique que plusieurs ne connaissaient que de nom, c'est parfait.
 
Robert Downey Jr. apporte réellement une touche de fraicher à ce personnage : il est drôle, charismatique, attachant.  Un très bon Sherlock.  Et Jude Law, c'est pareil : il fait son personnage à sa manière et c'est magnifique.  En plus, même si je n'aime généralement pas beaucoup Irène Adler, Rachel McAdams est merveilleuse pour l'interprêter.
 
De plus, même si Ritchie ne révolutionne à peu près rien dans ce long-métrage, il nous transporte dans un Londres sombre et mystérieux et somptueux.  Les effets spéciaux sont très bien réussis et les scènes de combats sont grandioses.
 
Cependant, j'ai une petite déception puisque la fin est un peu, beaucoup prévisible et que, franchement, le retour de Lord Blackwood mêlant magie noire et mystère, ça donne un scénario mal ficelé par moment.
 
Nan, mais bref, sérieusement, tout y est pour le film soit tout de même bon : de l'action, des beaux gars (quoi ?), une belle fille, une vieille époque et SHERLOCK ! Bref, ce que je voulais dire, c'est que j'en garde un bon souvenir et qu'il est très bien, même si j'ai une nettre préférence pour le deuxième volet.

mercredi 12 décembre 2012

Sherlock Holmes : Le jeu des ombres

"You win. I lose. Game over."
Sherlock Holmes : Le jeu des ombres (Sherlock Holmes : A game of shadows en anglais) est un film d'action anglo-américain réalisé par Guy Ritchie en 2011.  Il est basé sur les personnages créés par Arthur Conan Doyle.  C'est la suite de Sherlock Holmes (2009) et se passe environ six mois après les évènements de ce film.  Les acteurs principaux sont Robert Downey Jr., Jude Law, Jared Harris et Noomi Rapace.
 
Synopsis
Suite à de divers attentats partout dans le monde, Sherlock parvient à déduire qu'ils sont tous reliés au professeur Moriarty.  Lorsque ce dernier menace son fidèle Watson et sa nouvelle femme, le détective n'a d'autres choix que de les sauver, puis de partir à la poursuite de son ennemi juré jusqu'à Paris...
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Moi qui suis une fan finie de Sherlock Holmes (les romans sont excellent.  Merci, Conan Doyle !), j'étais plus qu'enchantée lorsque j'ai entendu la venue d'un deuxième Sherlock Holmes : je suis même allée le voir avec ma mère au cinéma.  Et franchement, je ne suis pas déçue : je l'ai adoré !
 
C'est simple :
 
1. Jude Law et Robert Downey Jr., campant respectivement Watson et Holmes, sont excellents dans ce film.  Encore meilleur que dans le premier.
2. J'adore Moriarty (que ce soit dans les livres, les séries ou les films), c'est un méchant tellement charismatique !  Enfin, bref, le voir face à Sherlock est toujours pour moi un moment de pur bonheur et mon désir est comblé dans ce deuxième opus.
3. Vive la musique tzigane !  Merci, Hans Zimmer !
4. Les nouveaux venus, Jared Harris et Noomi Rapace, sont merveilleux dans leur rôle.
5. Le suspense est à son comble même si l'on sait que le professeur Moriarty est derrière tout cela.
 
Bref, comme vous pouvez le voir, j'adore le film, j'adore Sherlock Holmes, j'adore Conan Doyle.  Oui, je l'avoue et je n'ai aucunement honte de cela.  Alors, comme vous pouvez vous en douter, je vous le recommande parce qu'il est excellent.
 
P.S. n°1: à écouter en version originale.  C'est bien meilleur !
P.S. n°2: pour lire la critique du premier film, cliquez ici.

dimanche 9 décembre 2012

Le Grinch

«- Vous êtes le...le....
- Le...le...le Grinch !»
Le Grinch (How the Grinch stole Christmas en anglais) est un film de Noël réalisé par Ron Howard en 2000.  C'est une adaptation cinématographique du livre de Dr. Seuss Le grincheux qui voulait gâcher Noël.  Les acteurs principaux sont Jim Carrey, Taylor Momsen et Jeffrey Tambor.
 
Synopsis
Mais pourquoi le Grinch est-il si grognon ?  Personne ne le sait et personne n'a pris la peine de chercher à le savoir non plus jusqu'au jour où la petite Cindy Lou le rencontrera en personne.  Ensemble, ils découvriront le vrai sens de Noël et pourquoi le Grinch déteste cette fête.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Le Grinch, c'est un conte de Noël totalement à l'opposé de ce qu'on peut écouter pendant le temps des fêtes.  Pourtant, c'est ce qui le distingue (j'aime tellement Dr Seuss !) et c'est pourquoi il passe parfois pendant cette période de l'année.
 
Il possède aussi un Jim Carrey très convaincant dans ce rôle, bien que certaines fois, il me tape un peu sur les nerfs à force de surjouer.  Puis la jeune Tayloir Momsen est très bonne dans son personnage de la petite Cindy Lou, même si la chanson qu'elle chante m'énerve vraiment gros !
 
Quant à la forme que prend le film, il n'y a presque rien à dire puisqu'il ne se distingue en rien de ce côté-là.  Par contre, j'aime beucoup la transition du village jusqu'au flocon de neige vers la fin.  C'est très beau.
 
Bref, lorsque j'étais petite, j'adorais Le Grinch parce que j'aimais le personnage vert et barbu.  Le film aussi par le fait même.  Étant maintenant rendu plus grande, je ne peux pas dire qu'il était un chef-d'oeuvre ni même un grand film.  Néanmoins, ne serait que parce qu'il a tout de même fait partie du temps des fêtes de mon enfance, je peux dire qu'il était pas mal.  Parfait pour un réveillon ou pendant qu'il neige beaucoup dehors.

vendredi 7 décembre 2012

Monsieur Lazhar

«C'est une féminocratie ici, tu vas voir.»
Monsieur Lazhar est un drame québécois réalisé par Philippe Falardeau en 2011.  C'est une adaptation de la pièce Bachir Lazhar d'Évelyne de la Chenelière.  Les acteurs principaux sont Mohammed Fellag, Sophie Nélisse et Émilien Néron.
 
Synopsis
À Montréal, suite au suicide d'une professeure dans une école primaire, Bachir Lazhar, un immigré algérien, est embauché pour la remplacer, alors qu'il nage en pleine tragédie personnelle.
 
Quelques points pouvant être intéressants
Ce film a gagné six récompenses.  Par exemple, au Festival de Toronto 2011, il a été choisi comme étant le meilleur film canadien cette année-là.
 
C'est la deuxième adaption de Falardeau après C'est pas moi, je le jure !  Selon lui, c'est moins risqué ainsi puisque l'oeuvre a déjà fait ses preuves.
 
Le réalisateur a craqué pour cette pièce, en partie parce qu'elle est réaliste.  En effet, il a un penchant pour ce genre cinématographique.
 
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Je vous avertis dès le départ, ne vous attendez pas à un film d'action ou ayant beaucoup d'actions.  Sa force réside justement dans sa lenteur puisqu'elle permet de transmettre toute une gamme d'émotions différentes. 
 
C'est un film simple qui fait réfléchir sur plusieurs points dans la vie : l'immigration (+ le choc culturel que cela apporte), le deuil, la mort vue par des gens complètement différents, l'espoir, etc.  De plus, les personnages sont tellement attachants : que ce soit Lazhar, avec toute sa bonté et sa tristesse, ou les enfants qui ne savent pas trop comment recommencer à vivre après la mort de leur professeure.
 
Bref, je n'ai pas grand chose d'autre à dire là-dessus puisque ce que je pense est marqué plus haut : un film émotionnel magnifique que l'on doit voir une fois dans sa vie.  Ce n'est pas le meilleur film québécois, loin de là, mais il fait sourire et c'est ce qui fait de lui un film très bien.
 
P.S. : je suis allée voir les critiques sur Allocine, question de voir ce que les gens en pensaient, et je trouve que certaines personnes manquent carrément de classe vis-à-vis ce long-métrage (ou même dans d'autres, mais là n'est pas la question).  Quelqu'un qui ne possède pas la même opinion que moi, je m'en fiche : vous avez le droit d'aimer le film ou non après tout, c'est votre choix.  Par contre, quelqu'un qui critique une oeuvre quelconque sans fondement, cela m'énerve.  Pour critiquer, il faut se baser quelque chose.  Quant à Monsieur Lazhar en particulier, je peux comprendre que «l'accent québécois» peut être difficile à comprendre pour les Français (j'ai moi-même, parfois, de la misère à comprendre), mais il y a quelqu'un qui dit que c'est un accent à la *** et cela me met encore plus en rogne.  Comment peut-on se permettre de juger l'accent d'une autre culture ?  En tout cas, c'est ce que je pense là-dessus, je crois que je n'ai plus rien à dire de plus.  Entre vous et moi, cela m'a fait du bien d'écrire ce que je ressentais face à cette critique.

mercredi 5 décembre 2012

Ran

«Je suis un ver de terre.»
Ran (乱 en japonais) est un drame historique japonais réalisé par Akira Kurosawa en 1985.  L'intrigue s'inspire de l'oeuvre de William Shakespeare, Le Roi Lear.  Les acteurs principaux sont Tatsuya Nakadai, Akira Terao et Jinpachi Nezu.
 
Synopsis
Au XVIe siècle, le vieux Hidetora Ichimondji décide de laisser son pouvoir à ses fils pour finir ses jours heureux et en paix.  Par contre, l'harmonie n'est pas au rendez-vous entre les trois frères et lorsque l'ambition est de la partie, tout ne peut qu'aller mal.

Quelques points pouvant être intéressants
La femme du réalisateur est morte pendant la production du film.  Akira s'est arrêté une journée avant de reprendre son travail.

Kurosawa a mis dix ans pour faire le storyboard en peinture.

Ran est l'un des seuls films de Kurosawa à ne pas comporter une légère note d'espoir.

C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
On se le dit tout de suite, c'est un film japonais, donc EXTRÊMEMENT différent de ce qu'on a l'habitude de voir en Occident.  Néanmoins, il était pas si mal et pas si dur à comprendre.  Sans compter que si vous avec lu le Roi Lear, le film se base dessus, donc c'est deux fois plus facile.
 
De plus, mis à part quelques effets «spéciaux» légèrement exagérés, le film se tenait et la scène de la bataille qui se passe sans bruit, seulement avec de la musique, était superbe.  Par contre, il y a beaucoup de sang dedans, je vous avertis.
 
Cependant, évitez la version française : elle est hideuse.  Non, mais réellement hideuse.  Préférez la version originale (de toute façon, c'est toujours mieux en version originale).
 
Bref, un film que je pourrais qualifier de bien puisqu'Akira Kurosawa nous peint un film traitant de la folie des hommes, les poussant à s'entretuer perpétuellement par avidité. La performance des acteurs est remarquable et la mise en scène est magistral.

lundi 3 décembre 2012

Je vous déclare Chuck et Larry

«Pourquoi les gens pensent-ils que je suis la femme ?»
Je vous déclare Chuck et Larry (I now pronounce you Chuck and Larry en anglais) est une comédie américaine réalisée par Dennis Dugan en 2007.  Les acteurs principaux sont Adam Sandler, Kevin James et Jessica Biel.

Synopsis
Larry a sauvé Chuck un jour lors d'un incendie qui aurait pu très mal tourner.  Or, en retour, il lui demande d'agir comme s'il était son partenaire domestique afin que ses enfants puissant bénéficier de sa pension.  Par contre, lorsqu'un bureaucrate qui aime un peu trop son travail décide de vérifier qu'il n'y ait pas de fraude, ils doivent devenir un vrai couple marié aux yeux du gouvernement.

Quelques points pouvant être intéressants
Il a été nommé sept fois au Razzie Awards 2008 (édition n°28) en tant que pire film, pire acteur, pire couple à l'écran, pire acteur dans un second rôle, pire actrice dans un second rôle, pire réalisateur et pire scénario.  Par contre, il a tout de même été nommé au MTV Movie Awards 2007 et au Teen Choice Awards 2007.

La producteur, Tom Shadyac, avait prévu de faire ce film depuis 1999.  La projet s'appelait I now pronounce you Joe and Benny.  Les deux acteurs principaux devaient être Nicolas Cage et Will Smith et devait être dirigé par Shadyac lui-même.

C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Malgré quelques blagues vulgaires par moment (bien que ce soit le genre d'humour que l'on retrouve dans les films de Sandler), j'ai trouvé ce film...divertissant.  Surtout à cause du thème qu'il aborde puisque l'homosexualité dans les films est souvent dépeint bizarrement et que ça m'énerve.  Il faut toujours que les gays et les lesbiennes s'excusent de l'être habituellement et je n'aime pas ça, mais alors vraiment pas.
 
Sinon, la mise en scène n'est pas terrible (on a déjà vu mieux), les personnages manquent parfois un peu d'épaisseur pour que l'on s'attache à eux, etc.  Par contre, contrairement aux apparences, cette comédie légère (parce qu'elle l'est, ne vous attendez pas à un chef-d'oeuvre) c'est avéré être intéressante, comme je l'ai dit plus haut, en permettant de montré un peu les inégalités concernant les gays à un large public.
 
Bref, un film drôle qui se révèle touchant par moment et qui est bien. Dans la vie, Sandler et James sont de grands amis et cela se ressent dans cette comédie tout à fait rafraîchissante.  Néanmoins, comme vous pouvez le voir, ce n'est pas mon film favori de Sandler : je préfère Click.

samedi 1 décembre 2012

9e travail : Marc Forster et Neverland

Qui est Marc Forster ?
Marc Forster est né à Ulm, en Allemagne, le 30 novembre 1969.  C'est un réalisateur et scénariste suisse.  Le premier film qu'il voit au cinéma est Apocalypse Now, de Francis Fors Coppola, à l'âge de 12 ans.  Celui-ci lui donne envie de réaliser des films.  En 1990, il déménage à New York où il étudie le cinéma jusqu'en 1993.  Suite à cela, il part à Los Angeles où on lui propose de réaliser Harry Potter et le prisonier d'Azkaban (2004), mais il décline l'offre, préférant réaliser Neverland à la place.  En 2008, il réalise la 22e aventure cinématographique de James Bond : Quantum of Solace.  Son parcours ne s'arrête pas là puisqu'il décide, en 2011, de réaliser World War Z, tiré du roman éponyme écrit par Max Brooks.

Filmographie de Marc Forster
2000 : Everything put together
2001 : À l'ombre de la haine (Monster's Ball)
2004 : Neverland (Finding Neverland)
2005 : Stay
2006 : L'incroyable destin de Harold Crick (Stranger Than Fiction)
2007 : Les cerfs-volants de Kaboul (The Kite Runner)
2008 : Quantum of Solace
2011 : Machine Gun Preacher
2013 : World War Z

« On a tous besoin de croire que quelque chose existe
au delà de la banalité du quotidien.
Être capable de se transformer en quelque chose de mieux,
même si personne ne croit en vous. »
Et finalement, ce que vous attendiez tous, le film que j'ai choisi...
Neverland (Finding Neverland en anglais) est un film britannique réalisé par Marc Forster en 2004 sur le thème de Peter Pan.  Les acteurs principaux sont Johnny Depp, Kate Winslet et Julie Christie.

Synopsis
Londres, début du XXe siècle : le dramaturge J.M. Barrie ne sait plus quoi écrire, l'inspiration lui manque.  Tout va mal.  Alors qu'il est dans un parc avec son chien Porthos*, il rencontre madame Sylvia Llewelyn Davies, une veuve, et ses quatre garçons.  Une amitié très forte se tisse entre lui et cette famille, mais la grand-mère des enfants ne voit pas cette relation d'un bon oeil.  Par contre, elle permettra à James de trouver l'inspiration nécessaire pour créer Peter Pan.

Quelques points pouvant être intéressants
Selon Freddie Highmore, qui interprète Peter, l'un des fils de Sylvia, ce n'est pas son personnage (bien qu'il soit à l'origine de la création du conte) qui est le vrai Peter Pan, mais bien Barrie.

Sylvia Llewelyn Jones n'était pas veuve, comme dans le film, quand elle rencontra J.M. Barrie, mais son mari, qui toléra tout juste la présence de l'auteur auprès de la famille, mourut bel et bien quelques années plus tard, en 1907, avant qu'elle ne le rejoigne en 1910. Ces morts firent de Barrie, qui pourvut à leurs besoins ,le protecteur des enfants. Mais leur destin se révéla plutôt funeste : Georges, l'aîné, mourut sur le front en 1915. Michael, qui espérait devenir écrivain, se noya en 1921, à l'âge de vingt ans. Quant à Peter, qui supportait mal qu'on l'assimile à son homonyme, il se suicida un an plus tard.

C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Après avoir vu Stay, je ne pouvais pas dire que Marc Forster était un grand réalisateur puisque je n'avais rien vu d'autre de lui.  Par contre, j'ai regardé Neverland et je peux le dire maintenant.
 
Neverland te donne le goût de retourner en enfance, de renouer avec l'enfant en toi.  C'est merveilleux, vraiment merveilleux.
 
Au niveau du fond (l'histoire), je peux dire qu'elle est intéressante.  Sans compter le fait de voir le personnage de Sir Arthur Conan Doyle (l'auteur des Sherlock Holmes) me remplit de joie.  De plus, on s'attache très facilement aux personnages : aux moues boudeuses de Johnny Depp, aux petites bouilles mignones des quatre garçons, à l'air stricte de Charles, etc
 
Quant à la forme, je peux dire que certains effets de reflet sont hallucinants et très beaux.  Puis certaines transitions entre deux scènes sont merveilleuses.  Si vous n'aimez pas le film, vous ne pouvez pas dire qu'il est mal réalisé.
 
Bref, un film doux, beau, magique et nostalgique qui aborde le mythe de Peter Pan. L'esthétique est magnifique et les acteurs sont au top. Une poignante ode à l'enfance !
 
*Serait-ce une référence à l'un des trois mousquetaires ?