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| «C'est impossible d'être le père de 533 enfants.» |
Starbuck est une comédie dramatique québécoise réalisée par Ken Scott en 2011. Les acteurs principaux sont Patrick Huard, Antoine Bertrand et Julie LeBreton.
Synopsis
David Wozniak, dans sa jeunesse, a donné plusieurs fois du sperme. Or, il se trouve à être le géniteur de 533 enfants, dont 142 veulent connaître son identité puisqu'il est connu d'eux sous le nom de «Starbuck». Celui-ci ne veut pas, mais lorsqu'il reçoit les dossiers des individus en question, il ne peut résister à la tentation de les survoler pour découvrir qui ils sont.
Quelques points pouvant être intéressants
Le titre du film fait référence au taureau canadien de race Holstein qui a produit des centaines de milliers de veaux par insémination artificielle dans les années 1980 et 1990.
Martin Petit et Ken Scott on repris le thème du débat ayant secoué l'Amérique du Nord et ont utilisé le vide juridique qui existe autour de la question de l'anonymat du don pour parler des questions de paternité, de famille et de la place de l'homme dans ces nouveaux schémas sociétaux. Est-ce qu'il est du devoir du donneur de se révéler ?
Afin d'éviter de tomber dans la caricature et de montrer les multiples facettes de la paternité, les créateurs du film ont entouré «Starbuck» de pères ayant divers opinions sur la question (deux frères, un ami, son propre père, etc.). Un univers d'où a été exclue volontairement la mère du héros pour conserver un point de vue exclusivement masculin sur cette question exclusivement masculine.
Hollywood a racheté les droits du film pour en faire un remake. Et ce n'est ni plus ni moins que Steven Spielberg et sa compagnie DreamWorks Pictures qui officiera à la production.
C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que tu en as pensé ?
Starbuck, c'est à la base une bonne idée originale. De plus, l'humour est au rendez-vous, mais sans tomber dans le genre vulgaire. C'est un film léger qui se regarde bien.
Les personnages sont très attachants et j'avoue avoir un petit faible pour le meilleur ami et avocat de David qui dit haïr être père, mais qui au fond adore ses enfants. J'adore son cynisme ! De plus, les personnages secondaires sont approfondis et nuancés, ce qui est parfois rare dans certains long-métrages.
Par contre, vers le milieu du film, il y a un relâchement dans le scénario : il y a des trous, des longueurs, des situations invraisemblables, des comportements bizarres. Et je n'aime pas le fait que pendant le procès, nous ne pouvons entendre les arguments entre les deux côtés. Je crois que cela aurait pu être un gros plus.
Néanmoins, ceci reste un film relativement bien qui nous fait passer un bon moment. La fin est un peu trop «happy ending» et prévisible, mais la scène finale reste tout de même très agréable.

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